Geneviève Lhermitte

Pas de pourvoi en cassation du parquet contre libération de Geneviève Lhermitte

Le parquet de Bruxelles a décidé de ne pas se pourvoir en cassation contre la décision du tribunal de l’application des peines (TAP) qui a accordé jeudi la libération conditionnelle à Geneviève Lhermitte, condamnée en 2008 à la réclusion à perpétuité pour l’assassinat de ses cinq enfants.

Le TAP avait marqué jeudi son accord sur le plan de reclassement de Geneviève Lhermitte en centre psychiatrique fermé, tel que présenté quelques semaines plus tôt par son avocat, Me Nicolas Cohen.

Geneviève Lhermitte sera donc remise en liberté sous conditions dès qu’une place sera vacante dans le centre psychiatrique de son choix.

Elle pouvait prétendre depuis 2018 – soit plus de 10 ans après les faits pour lesquels elle a été condamnée – à une libération conditionnelle et à des permissions de sortie.

Geneviève Lhermitte a été condamnée en 2008 par la cour d’assises de Nivelles à la réclusion à perpétuité pour quintuple infanticide. Le 28 février 2007, elle avait assommé puis tué ses cinq enfants, âgés de 3 à 14 ans, dans sa maison familiale à Nivelles, en l’absence de son époux, Bouchaïb Moqadem, qui était en voyage à l’étranger.

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