Le président du Groupe des dix, Bart De Smet.

Pas d’accord au sein du groupe des 10 sur la répartition de l’enveloppe carburant

Les syndicats et les fédérations patronales ne sont pas parvenus à s’accorder sur la répartition de l’enveloppe de 30 millions d’euros prévue par le gouvernement fédéral pour aider les travailleurs qui ne peuvent pas se passer de leur voiture pour se rendre au travail.

Les syndicats et les fédérations patronales, réunis au sein du groupe de 10, n’ont pas réussi à répartir de l’enveloppe de 30 millions d’euros prévue par le gouvernement fédéral pour aider les travailleurs qui ne peuvent pas se passer de leur voiture pour se rendre au travail ou dans le cadre de leur travail, indique jeudi soir le front commun syndical.

Les syndicats accusent les employeurs « une fois de plus de tirer profit de la situation en demandant une aide du gouvernement pour alléger les coûts énergétiques des entreprises » « en laissant les travailleurs sur le carreau ». Le front commun demande une intervention financière supplémentaire à l’enveloppe prévue.

Celle-ci doit être, selon eux, destinée exclusivement aux personnes qui doivent utiliser leur voiture (et non un véhicule de société) pour se rendre au travail. Elle doit être « immédiate et proportionnelle à la hausse des prix du carburant », et pas « une somme symbolique qui ne pèse rien », poursuivent-ils. Les syndicats disent refuser que le remboursement des frais de déplacement soit lié d’une manière ou d’une autre au niveau de salaire, comme le propose le patronat, selon eux.

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