Johan Van Overtveldt © BELGA

Panama Papers: le fisc va mener son enquête

Le fisc va mener son enquête à la suite des révélations réalisées par Le Soir, Knack, MO* et De Tijd en partenariat avec l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ), a fait savoir dimanche soir le cabinet du ministre des Finances Johan Van Overtveldt. Selon ces médias, 732 Belges sont mis en cause dans cette gigantesque affaire de fraude fiscale.

Le ministre des Finances va charger l’Inspection spéciale des impôts (ISI) d’enquêter sur l’identité des personnes et des entreprises impliquées et sur la nature des montages financiers qui ont été mis en place.

Johan Van Overtveltdt rappelle que la taxe Caïman, votée en 2015 et qui permet à l’administration fiscale d’imposer directement en Belgique les revenus d’une construction étrangère, constituera un outil intéressant dans la suite de ce dossier.

Plus tôt dans la soirée, le député Peter Vanvelthoven (sp.a) avait indiqué son intention de demander au ministre de mener une enquête sur les personnalités belges concernées ainsi que sur le rôle que les banques belges pourraient avoir joué dans la construction de ces structures.

Ces révélations, considérées par les médias qui en sont les auteurs comme « la fuite de données la plus massive de l’histoire du journalisme », concernent 11,5 millions de documents portant sur 214.000 sociétés offshore situées dans 21 paradis fiscaux.

La société Mossack Fonseca, basée à Panama et parmi les champions mondiaux de la domiciliation de sociétés-écrans, est dans l’oeil du cyclone pour avoir créé et/ou administré ces centaines de milliers de sociétés.

anama constitue l’un des centres financiers les plus opaques du monde et fait figure de carrefour pour le blanchiment de l’argent du crime et de la fraude.

Contenu partenaire