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Onkelinx confiante pour l’avenir du PS: « Je ne crois pas une seule seconde aux sondages »

« Cela fait une année que je me pose des questions », a expliqué Laurette Onkelinx au Soir et au Standaard environ une heure après sa déclaration à la Chambre. Dans cet entretien, la femme politique socialiste explique sa décision de quitter la vie politique active au plus tard en 2019, indiquant avoir ressenti une « force irrépressible qui vous dit: c’est le moment ».

« J’en ai parlé autour de moi. Il y a eu des nuits blanches. Un jour, je me suis réveillée… A mes côtés, mon mari m’a dit: ‘Je sais’. Voilà », résume-t-elle. « Je ne serai plus cheffe de groupe à la Chambre en octobre, je m’en vais au plus tard à la fin de mon mandat en 2019 (…), si je trouve une opportunité avant (…), je partirai plus tôt ». En tout cas, elle ne reprendra pas son métier d’avocate, assure-t-elle.

« Je ne veux pas dire que je suis dégoûtée de la politique », embraie Laurette Onkelinx quand le terme de « dégoût » arrive dans l’entretien. « C’est un métier noble. (…) Quand je dis dégoût, bon, d’abord, en général, il y a les affaires, on est tous furieux, c’est sûr. Mais il y a surtout le mercato pendant l’été, avec Lutgen: et je te jette, et je te prends, et les insultes… Quelle horreur! »

Elle garde malgré tout confiance en son parti. « Je ne crois pas une seule seconde aux sondages. On en a connu des sondages catastrophiques après les affaires à Charleroi et on était premiers aux élections », balaie-t-elle. « Bon, il faut travailler pour ça. On a un premier chantier, le chantier éthique ». Quant à Elio Di Rupo, « c’est un homme qui a une carrière exceptionnelle, qui a un talent fou, et je trouve que c’est triste de le résumer au dégagisme actuel. Ce n’est pas juste et pas normal ».

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