Le Waterbus circule dans la zone, encombrée du canal. © Thomas Blairon/belgaimage

Nouveaux modes de déplacement à Bruxeles : objectif train, bateau, taxi volant et appli

Le Vif

Le large éventail des nouveaux modes de déplacement urbains en ferait presque oublier les plus anciens. Parmi ceux-là, le train circule sur un réseau de chemin de fer bruxellois cinq fois plus dense que dans le reste du pays.

Le Réseau S – réseau suburbain bruxellois – se compose de douze relations autour de la capitale, avec 142 gares et points d’arrêt. Les 508 trains S circulent dans un rayon de 30 km autour de Bruxelles avec trois à quatre trains par heure en heure de pointe. Lentement mais sûrement, le RER avance avec par exemple la remise en service de la gare Tour et Taxis, au nord-ouest de Bruxelles, et de celle du Germoir, au sud-est, à 500 mètres de la place Flagey.

Plus anecdotique et beaucoup moins emprunté que la Namourette, le bateau-taxi de Namur, Bruxelles dispose du Waterbus, un service de navette par bateau : c’est un transport en commun interrégional agréable, confortable mais lent qui permet de se déplacer sans stress dans la zone fortement encombrée du canal entre Bruxelles, Schaerbeek, Neder-Over-Heembeek et Vilvoorde.

Relevant encore de la science- fiction, les taxis volants partagés pouvant décoller et atterrir verticalement pourraient bien survoler un jour les zones urbaines. Uber AIR testera ses prototypes de covoiturage aérien cette année à Dallas, Los Angeles et Melbourne. L’ambition est de réduire la durée d’un trajet urbain en voiture d’une heure à quinze minutes de vol.

Outre les quelque 800 taxis bruxellois et les 2 000 chauffeurs qui proposent leurs services LVC sur la plateforme Uber, les services de limousine ne manquent pas dans la capitale. Il est aussi possible de louer un chauffeur, en cas de retrait de permis.

La blockchain s’invite dans les services de mobilité avec un projet de vehicle-to-grid, soit la redistribution de l’énergie des véhicules vers le réseau. L’idée est de permettre aux utilisateurs de voitures de revendre leur surplus d’énergie contre rémunération en monnaie virtuelle à dépenser dans les commerces alentour.

Par ailleurs, les initiatives ne manquent pas pour sensibiliser le public aux nouvelles mobilités. MaestroMobile propose des team building, jeux, quiz et coaching, challenge et autre réalité virtuelle pour s’immerger concrètement. Wheelangels entend redonner du sens et du plaisir à la mobilité par l’utilisation d’engins de déplacement gyrostabilisés et dispense des formations. Quant au MiMoC, il se positionne comme l’interlocuteur pivot entre particuliers, entreprises et pouvoirs publics.

Par Cilou De Bruyn.

S’y retrouver grâce aux applis de mobilité multimodale

MaaS (Mobility as a Service) : cette plateforme, en développement, intégrera toute l’offre de mobilité présente à Bruxelles. On pourra également payer via l’appli.

Citymapper : le gps multimodal, qui vous guide dans vos déplacements urbains, en intégrant tous les modes de déplacement.

Moovit : l’application pour les transports en commun la plus téléchargée dans le monde.

Whim : pour la planification du trajet.

NextRide : l’appli gratuite des transports en commun pour la Stib et les TEC.

Bike Citizens : l’appli des cyclistes du quotidien.

Bike for Brussels : pour planifier un trajet en vélo.

Urbi : autopartage et itinéraires.

Smart Mobility Planner : pour tout savoir sur la mobilité intelligente.

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