
Michelle Martin pourrait bénéficier d’une prescription et d’un non-lieu
Michelle Martin, soupçonnée d’organisation frauduleuse d’insolvabilité et de travail illégal, pourrait bénéficier d’une prescription et d’un non-lieu, indique jeudi le parquet de Namur, à la suite de la présentation de son dossier en chambre du conseil.
Cette comparution à huis clos faisait suite à une plainte déposée en 2012 par le père et le frère d’Eefje Lambrecks, une des victimes de son ex-mari, Marc Dutroux. Les deux hommes accusent Michelle Martin d’avoir volontairement refusé l’héritage de sa mère en 2000 au profit de ses enfants, et ce afin d’échapper à toute saisie lors du procès Dutroux en 2004.
Le parquet estime que le faits étaient prescrits au moment où la plainte a été déposée, car ils dataient de plus de 10 ans.
Mme Martin était aussi soupçonnée de travail illégal, les parties civiles estimant qu’elle avait été payée en noir au moment où elle travaillait au couvent de Malonne (Namur), juste après sa libération. Le parquet estime qu’il s’agissait en fait d’un service rendu, puisque Michelle Martin n’aurait pas été rémunérée pour le travail qu’elle a fourni. Elle aurait uniquement été hébergée en échange de ce service.
C’est donc le non-lieu qui a été plaidé. Le président de la chambre du conseil devrait rendre son verdict le jeudi 7 mars.
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