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Maxime Prévot touché par la violence d’une caricature de lui pendue dans le parc Léopold

Le Vif

Le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, a réagi dimanche à une caricature de lui pendue samedi par des manifestants à un arbre du parc Léopold. « Les auteurs de cet acte n’ont pas flatté leur intelligence avec ce genre d’acte populiste, qui confine à l’extrémisme », a-t-il déclaré dans les colonnes de La Dernière Heure.

Les faits, auxquels le bourgmestre de Namur réagit, se sont déroulés en marge d’une manifestation visant à dénoncer la suppression probable du parc Léopold et de ses arbres en vue du réaménagement du quartier.

Outre celle de Maxime Prévot, deux autres caricatures ont été pendues aux arbres. L’une représentait l’échevine du Développement touristique et ancienne Première échevine, Anne Barzin (MR). L’autre, le président du CPAS, Philippe Noël (Ecolo).

« Où sont les limites? « , s’est interrogé le président du cdH, en se confiant à La Dernière Heure. « Vais-je devoir tenir nos enfants à l’écart de Namur pour qu’ils ne voient pas ce genre de chose et en soient marqués?  » « Je trouve cela affligeant et très violent sur le plan symbolique », a-t-il ajouté. « Ça ne fait que renforcer ma conviction qu’il est temps de passer à la concrétisation du projet (de requalification du parc, NDLR) dans les meilleurs délais. »

Toujours selon La Dernière Heure, les organisateurs de l’événement affirment qu’il ne s’agissait pas de mimer une pendaison, mais de représenter les élus tels des pantins. De son côté, Sudpresse précise que Marcel Guillaume, le porte-parole du collectif de sauvegarde du Parc Léopold, désolidarise son groupement de cet acte.

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