Maxime Prévot © Belga

Maxime Prévot: « Il y a des parenthèses douloureuses, mais à nous d’écrire l’histoire autrement »

Le Vif

Le président du cdH, Maxime Prévot, n’a pas nié samedi les turbulences traversées par son parti au cours des dernières semaines. Il a toutefois souligné que sa formation entrait en campagne fort de plusieurs acquis significatifs par rapport à son ADN humaniste: l’augmentation des allocations familiales, l’amélioration de la qualité de vie des aînés, l’enseignement réformé, …

« Disons-le avec humour: être confronté à quelques turbulences offre souvent l’occasion de relativiser les choses. Cela contribue à ma zénitude et à ma créativité. C’est une des leçons tirées depuis la Laponie: il faut parfois être en capacité de se dédoubler », a ironisé le président du cdH. Celui-ci est apparu en chair et en os à Bruxelles et en hologramme à Namur, deux villes où le cdH a réuni, en tout, quelque 700 militants en congrès pré-électoral programmatique. M. Prévot faisait allusion au récent trail de 100 kms auquel il a pris part, le mois dernier, en Laponie au moment qu’a choisi la députée MR Patricia Potigny pour rejoindre les Listes Destexhe et faire voler la majorité wallonne MR-cdH en éclats.

Il songeait vraisemblablement aussi à l’inculpation de Dimitri Fourny, et au retrait des candidatures de l’ex-présidente du parti Joëlle Milquet et du député sortant Francis Depérée. « On ne va pas se mentir… Oui, il y a des parenthèses douloureuses. Mais à nous d’écrire l’histoire autrement », a encore dit le président du cdH. Le but avoué du recours à la 3D était aussi de valoriser, à travers l’ubiquité technologique, les propositions du centre démocrate Humaniste, et le slogan de campagne dévoilé samedi: « Autrement, maintenant ».

M. Prévot a déploré l’absence de stratégie politique à long terme dans le pays, pour affronter le défi climatique, résoudre les problèmes structurels de mobilité, redonner de la pertinence à la fiscalité ou sortir du nucléaire. Il a avancé quelques-unes des pistes de son parti à l’horizon 2030. Parmi celles du programme qui ne doivent pas attendre jusque là, le président du centre démocrate Humaniste a mis en avant celle qui consiste à créer un droit à la démission, assorti d’un accès à des allocations de chômage pour permettre le départ spontané de ceux qui sont malheureux dans l’exercice de leur travail.

Dans une allocution qui a plutôt épargné les autres formations de critiques, il s’en est toutefois pris au gouvernement Michel qui « va nous léguer un gouffre des finances publiques ».

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