L’Otan revient à son fondement, la défense collective, et cherche des moyens financiers

(Belga) Près de vingt-cinq ans après la chute du Mur de Berlin et la dislocation de l’Union soviétique, suivie d’une période riche en opérations lointaines, l’Otan revient à sa tâche fondamentale: la défense collective de ses Etats-membres, dont les plus récents, les anciens pays communistes d’Europe de l’est, sont inquiets d’un renouveau de l’expansionnisme russe. Mais avec des moyens militaires à peine suffisants.

Au point que des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour réclamer une hausse des dépenses militaires de la part des alliés européens, ceux qui ont le plus profité des « dividendes de la paix » engrangés après la fin de la Guerre froide et réduit considérablement leur appareil militaire. Le président américain Barack Obama a renouvellé sa supplique mardi à Varsovie, en appelant les Européens à augmenter leurs dépenses militaires. « On voit une baisse continue, cela doit changer », a-t-il déclaré, en déplorant les coupes dans les dépenses militaires en Europe en raison de la crise économique. « Ils veulent être membres à part entière quand il s’agit de leur défense, ce qui veut dire qu’ils doivent l’être quand il faut y contribuer, c’est inséparable », a-t-il déclaré lors d’un point de presse. L' »agression illégale de la Russie contre l’Ukraine » – selon l’expression utilisée par le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, pour décrire l’annexion de la Crimée, une péninsule du sud de l’Ukraine par Moscou et le soutien présumé – en combattants et en armes – apporté à des groupes séparatistes dans l’est russophone – pourrait constituer un « réveil ». (Belga)

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