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L’ONU tire la langue à la Belgique

Le Vif

Le gouvernement a jeté toutes ses forces dans la lutte contre le coronavirus. Cela n’a pas empêché l’ONU de lui faire des remontrances, début mars.

Dans ses observations finales liées au cinquième rapport périodique de la Belgique, le Comité des droits économiques, sociaux et culturels (Cescr) relaie largement les critiques des associations francophones de Flandre, en dénonçant la mise en oeuvre  » insuffisante  » de notre Institut fédéral des droits de l’homme (Ifdh) et l’absence de mécanisme de plainte concernant la discrimination fondée sur la langue.

Le Cescr regrette que le mandat de l’Ifdh soit, pour l’instant, limité au plan fédéral et qu’il ne puisse pas recevoir de plaintes individuelles. Il demande à la Belgique de mettre en oeuvre les 33 recommandations de la Commission d’évaluation de la législation fédérale antidiscrimination, de 2007. En 2017, cette commission avait recommandé au gouvernement de désigner un organe spécifique, chargé de traiter les plaintes de discriminations fondées sur la langue, à savoir Unia.

M. La.

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