Lien possible entre flore intestinale et risque accru de diabète de type 2

(Belga) On pourrait peut-être bientôt déterminer, à partir de la composition de la flore intestinale, si l’on est exposé à un risque accru de développer un diabète de type 2, ressort-il d’une étude menée par un consortium international de scientifiques -parmi lesquels Jeroen Raes, attaché à la Vrije Universiteit Brussel (VUB)- et parue dans « Nature ».

On constate ces dernières années une augmentation considérable du nombre de patients atteints de diabète de type 2, même à un âge précoce. Tant les facteurs héréditaires qu’environnementaux jouent un rôle dans le développement de la maladie. Jusqu’à présent, les scientifiques se sont principalement concentrés sur l’identification de marqueurs génétiques chez l’être humain lui-même. Cependant, des recherches récentes ont démontré que d’autres facteurs, tels que les bactéries intestinales, jouent également un rôle dans le développement du diabète de type 2. Jeroen Raes et ses collègues chercheurs ont identifié certains gènes bactériens comme marqueurs du diabète de type 2. Pour ce faire, ils ont examiné des échantillons intestinaux de 345 patients chinois atteints de ce diabète. Cette étude révèle les caractéristiques typiques de la flore intestinale des patients souffrant de diabète de type 2. « Il s’agit d’une flore typique d’une personne souffrant d’une forme légère d’inflammation intestinale », déclare Jeroen Raes. « Il est cependant important de déterminer si ces marqueurs peuvent être également aussi prédictifs au sein de la population occidentale; ceci ouvrirait la voie vers des tests diagnostiques précoces ». (SIJ)

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