/ © Belga

L’exode de Bruxelles vers le Brabant flamand de plus en plus diversifié

Pour la période 2008-2012, le solde des migrations partant de Bruxelles (c’est-à-dire le nombre de personnes quittant la capitale diminué du nombre de celles qui y arrivent) vers sa grande périphérie s’élevait à plus de 33.000 personnes.

Il s’agissait principalement de jeunes familles, dont le niveau d’instruction est élevé et d’origine non belge, ressort-il d’une étude publiée lundi par Brussels Studies, la revue scientifique électronique pour les recherches sur Bruxelles.

Les mouvements migratoires entre les communes de la capitale et la partie de la périphérie bruxelloise située dans le Brabant flamand sont au centre de cette étude, réalisée à la demande de la jeune province.

Ses résultats confirment ce que l’on soupçonnait depuis longtemps: un flux substantiel de la population -principalement de jeunes familles instruites avec enfants- s’est déplacé de Bruxelles vers le Brabant flamand ces 20 à 30 dernières années.

L’étude démontre que cet exode s’est toujours davantage diversifié: le nombre de personnes d’origine non belge, et en particulier provenant d’Europe de l’est, qui a quitté la capitale a augmenté de manière significative.

Le flux de navetteurs vers Bruxelles reste néanmoins non négligeable, relève Brussels Studies. Quelque 380.000 travailleurs non bruxellois prennent chaque jour la direction de la capitale. Soit davantage que les 230.000 Bruxellois qui ne quittent par leur ville pour travailler.

Près de 63.000 habitants de la capitale quittent par ailleurs Bruxelles tous les jours pour se rendre sur leur lieu de travail, qui, pour la moitié d’entre eux, se trouve dans la périphérie.

Cette étude ne tient cependant pas compte du personnel des ambassades et des institutions internationales dont le siège se trouve à Bruxelles.

Contenu partenaire