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Leurs plus beaux panoramas (2/6): le chef-d’oeuvre du Belvédère avec Vinciane Debaille

Thierry Fiorilli
Thierry Fiorilli Journaliste

Six personnalités. Chacune entre-tient un rapport étroit avec l’altitude. Par son métier, ses défis, son succès, son esprit… Du coup, quel lieu, en Belgique et en hauteur, les émerveille, les élève et les ressource? Et pourquoi le recommandent-elles? Cette semaine, Vinciane Debaille, géologue, géochimiste, chercheuse à l’ULB et participante à la mission Mars2020.

Son truc, c’est l’étude des éléments chimiques des sols, des roches, de l’eau ou de l’atmosphère. Extraterrestres compris. Les météorites, les volcans martiens et, depuis le 18 février dernier, le contrôle de l’astromobile Perseverance, qui doit ramener d’ici à deux ans des échantillons de la surface de la planète rouge. L’altitude, donc, Vinciane Debaille connaît.

Les panoramas de Belgique qui la fascinent, dès lors? « Ceux qui montrent, comme le Grand Canyon, aux Etats-Unis, ou le mont Fuji, au Japon, la force tranquille de la nature: la carrière de Quenast, à Rebecq, où on est en haut d’une falaise très abrupte, au bord d’un précipice, et, surtout, le Belvédère de Han-sur-Lesse. Parce qu’il est situé dans un parc géologique, le seul du pays, reconnu par l’Unesco, parce qu’il y a ce vide, qui m’attire, ce musée naturel devant nous, ces mouvements naturels qui nous dépassent. Je l’ai découvert pour le travail, waouh, qu’est-ce que c’était beau! J’en avais les poils hérissés, comme face à un lever de Terre offert par une mission Apollo: un chef-d’oeuvre! Qui nous ramène à notre dimension: minuscule. » Mais au-dessus de la vallée où sont posés l’ancien lit de la Lesse et le dôme du massif de Boine, où se produit la résurgence des eaux de la rivière.

Vinciane Debaille
Vinciane Debaille© DR

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