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Les salaires des politiques seraient impayables dans le privé

Anthony Planus
Anthony Planus Journaliste

En plus de leurs salaires nets déjà enviables, les politiques bénéficient d’énormes avantages. Par exemple, la rémunération du Premier ministre Elio Di Rupo, qui atteint 137.724 euros par an, équivaudrait dans le privé à un traitement de 503.251 euros, révèle ce jeudi La Libre.

Dans son édition de ce jeudi, La Libre s’est demandée ce qu’une entreprise devrait payer pour qu’un salarié puisse gagner autant qu’un politique en salaire net. Pour ce faire, elle a fait appel à un secrétariat social, qui a préféré rester anonyme, pour effectuer les calculs sur base des salaires nets du monde politique établis par le Crisp (actualisés fin 2011, en partant d’une situation de personnes isolées sans charge de famille, n’ayant pas d’autres sources de revenus).

Le salaire brut a été reconstitué en ajoutant au net les charges sociales, le financement de la pension ou encore le coût de la mise à disposition de personnel d’entretien. Les résultats sont édifiants.

707.260 euros par an

S’ils étaient employés par une firme privée, le Premier ministre et ses vice-Premiers, qui gagnent chacun 11.477 euros par mois, coûteraient en réalité à une entreprise 503.251 euros par an par tête. Ces chiffres sont à peine supérieurs aux rémunérations des ministres wallons et fédéraux qui seraient respectivement de 502.163 euros et 490.127 euros.

Les Présidents de la Chambre et du Sénat, André Flahaut (PS) et Sabine de Bethune (CD&V), toucheraient encore plus. Rémunérés mensuellement 16.566 euros, leurs salaires équivaudraient dans le privé à 707.260 euros bruts annuels.

À côté de cela, le parlementaire de base, qui ne gagne « que » 5.729 euros par mois, coûterait « à peine » 232.903 euros par an à son employeur privé.

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