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Les marges dégagées par le tax shift fédéral sont promises aux travailleurs

A Bruxelles, les gouvernements de la Région et de la Commission Communautaire française s’engagent à ce que les marges dégagées par le tax shift fédéral reviennent à 100% aux travailleurs du non-marchand bruxellois, ont indiqué jeudi en fin d’après-midi le ministre prédisent bruxellois Rudi Vervoort et la ministre-présidente de la Commission Communautaire française Fadila Laanan (PS).

« Cela représente l’intégralité des diminutions de cotisations ONSS employeurs du non-marchand », a commenté Rudi Vervoort, se disant à l’écoute des revendications déposées par les syndicats.

Entre 17.000 et 20.000 travailleurs du secteur non-marchand ont défilé jeudi matin dans les rues de Bruxelles à l’appel du front commun pour exiger une amélioration de leurs conditions de travail.

En début de soirée, Rudi Vervoort et Fadila Laanan ont annoncé jeudi avoir « rempli leur mission de coordination en vue de la signature d’un accord intersectoriel avec le secteur non-marchand ».

Un groupe de travail, réunissant la Région bruxelloise, la COCOF et la COCOM, sera mis sur pied afin d’identifier les moyens qui seraient induits par le tax shift, et à procéder aux éventuelles modifications des cadres réglementaires. Selon Rudi Vervoort, « ces moyens seront intégralement affectés à la négociation en cours, et réinvestis dans la qualité de l’emploi ou la création d’emploi dans le secteur non-marchand ».

De son côté, le gouvernement flamand s’est engagé à fixer, d’ici Noël, un calendrier de négociations en vue d’un nouvel accord avec le secteur non-marchand de la Communauté flamande. Les discussions n’ont jusqu’ici pas vraiment démarré, selon les syndicats. Du côté du gouvernement flamand, on se refuse à s’avancer sur le plan budgétaire et on souligne l’importance des efforts déjà consentis pour le secteur du Bien-Etre notamment en faveur de l’emploi.

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