La première année suivant une naissance, les mères accuseraient en moyenne 40 minutes de sommeil en moins chaque nuit. © Getty Images/iStockphoto

Les jours supplémentaires de congé de naissance remportent un vif succès

Les jours supplémentaires de congé de naissance dont peuvent bénéficier les pères ou les coparents depuis 2021 rencontrent un franc succès, a constaté le député fédéral écologiste Kristof Calvo sur base des chiffres qu’il a demandé au ministre fédéral de l’Emploi Pierre-Yves Dermagne (PS).

En 2019 et 2020, les employés ont utilisé en moyenne 6,82 jours des sept jours maximum du congé de naissance indemnisés par l’INAMI – les trois premiers jours étant à charge de l’employeur qui verse un salaire normal. En 2021, en moyenne 10,63 des 12 jours ont été utilisés. « Grâce à cet allongement, les pères et coparents peuvent passer plus de temps avec leur nouveau-né: en moyenne quatre jours de plus en 2021 que les années précédentes ». Aux yeux de celui-ci ces chiffres sont très positifs, d’autant plus que cette prolongation n’a été que récemment avalisée. 

   En début d’année, le congé de naissance a été prolongé à 20 jours. Le doublement progressif de ce congé est « une des principales réalisations sociales du gouvernement Vivaldi », s’est réjoui l’écologiste flamand.

   Kristif Calvo a toutefois relevé des  points d’attention, notamment pour rendre le congé de naissance accessible à tous. « En ce moment, nous n’avons pas de vue d’ensemble sur le nombre de pères et de coparents qui n’osent pas prendre ce congé de naissance par crainte de répercussions sur leur emploi. Nous ne disposons pas non plus d’un bon aperçu du nombre d’entre eux qui ne prennent que les trois premiers jours car ils ne peuvent se permettent de perdre des revenus les jours suivants ».

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