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Les femmes ne sont plus majoritaires qu’à hauteur de 4% en Région bruxelloise

La région bruxelloise compte 4% de femmes en plus que d’hommes en 2018, selon une communication de l’Institut bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA) jeudi, basée sur la publication de son Focus numéro 28.

L’écart s’est réduit sur les 30 dernières années. La répartition des sexes diffère selon les âges, les quartiers de résidence ou encore les nationalités.

À sa création en 1989, la Région bruxelloise comptait nettement plus de femmes que d’hommes. Il n’y avait alors que 89 hommes pour 100 femmes. À cette époque, la population bruxelloise était plus âgée, or les femmes sont plus nombreuses que les hommes parmi les seniors.

La population bruxelloise s’est depuis fortement rajeunie, avec une importante diminution de la part de personnes âgées de plus de 60 ans, une immigration internationale d’adultes de 20 à 45 ans et une augmentation de la proportion d’enfants de moins de 10 ans. Or, parmi ces derniers, les garçons sont plus nombreux que les filles. Il naît en effet 5% de plus de garçons que de filles.

Bruxellois et Bruxelloises n’habitent pas exactement les mêmes quartiers, montre par ailleurs l’IBSA. Les hommes sont proportionnellement plus nombreux dans les quartiers centraux, tandis que les femmes se retrouvent plus largement dans les quartiers périphériques. Ce phénomène est lié à la structure par âge des quartiers bruxellois.

Le Focus de l’IBSA n°28 fait aussi le point sur l’évolution de la population au cours de l’année écoulée. En 2017, la population bruxelloise a augmenté de 7.000 habitants. Cette croissance modérée s’explique notamment par le fait que la région perd des habitants par rapport au reste de la Belgique, même si elle en gagne toujours par rapport à l’étranger et qu’il y a deux fois plus de naissances que de décès dans la capitale.

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