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Les femmes enceintes discriminées sur le lieu de travail

Les femmes enceintes et les jeunes mères ont tendance à se sentir discriminées au travail, rapportent lundi les quotidiens Het Belang Van Limburg et Gazet van Antwerpen, sur base d’une étude menée par l’Université de Hasselt auprès de 600 femmes francophones et néerlandophones. Il s’agit d’une première étude effectuée pour le compte de l’Institut pour l’égalité femme-homme.

L’inégalité femme-homme persiste dans le milieu professionnel. D’après l’étude, une femme sur cinq affirme qu’elles ont manqué une promotion ou une hausse salariale pendant leur absence ce qui n’est pas sans conséquence sur leur carrière. Les résultats de l’enquête en témoignent : cinq pour cent des femmes employées ont été mises à la porte pendant leur grossesse ou elles ont choisi de démissionner elles-mêmes.
La plupart des femmes veulent préserver leur travail et continuent à travailler tout au long de leur grossesse. Cependant, leur taux d’efficacité baisse, les absences occasionnelles sont nombreuses, et cela déplait aux employeurs.
L’enquête montre aussi que 60% des employeurs négligent d’examiner si les conditions de travail comportent un risque pour la sécurité des personnes enceintes et pour un enfant à naitre.
Selon l’étude, le bénéfice d’un congé de maternité pose également des problèmes pour une femme sur cinq.
Il semble donc plus difficile pour les femmes enceintes et les jeunes mamans de résister dans leur environnement professionnel. Les entreprises ont encore du chemin à préciser.


LeVif.be avec Belga

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