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Les Diables Rouges traités de « poneys » par un journal britannique

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Si les supporteurs de l’équipe nationale exultent après la victoire des Diables Rouges sur la Russie, la presse étrangère se montre tout sauf tendre à leur égard. Ainsi, le quotidien britannique The Telegraph traite les joueurs de poneys par effet de contraste avec leur surnom « The dark horses ».

Très dur à l’égard de l’équipe belge, The Telegraph l’accuse même d’avoir été désespérée au point « de s’écrouler par terre pour tenter d’obtenir un penalty ». Pour le quotidien, les Belges étaient, « à nouveau des poneys ».

Selon The Guardian, les joueurs n’étaient pas très éveillés même si le quotidien reconnaît qu’il y a eu un moment de grâce en fin de rencontre : « La Belgique a changé de costume pour faire honneur à sa réputation de génération en or qu’elle porte depuis la qualification pour le Mondial ».

Même son de cloche auprès du journal sportif l’Équipe qui a trouvé la prestation des Belges ennuyeuse: « Dans les tribunes, certains spectateurs n’hésitaient pas à s’offrir une petite sieste, tant le spectacle proposé était ennuyeux ». L’Équipe estime même que les Diables Rouges ont atteint les huitièmes de finales « sans avoir vraiment convaincu ».

Un peu moins dure que leurs collègues britanniques et français, les journalistes néerlandais du NRC Handelsblad et du Volkskrant qualifient néanmoins la rencontre belgo-russe de « médiocre ». « Deux rencontres très médiocres, et deux victoires. C’est un art. Qui s’en plaint? En Belgique, personne » écrit NRC. En revanche, Algemeen Dagblad s’attarde sur le talent de Divock Origi, « le plus jeune faiseur de buts à un Mondial depuis Messi depuis 2006 ».

Le quotidien espagnol Marca estime quant à lui que les Russes « étaient supérieurs jusqu’à ce que Hazard apparaisse à la 88e minute pour servir le but du triomphe sur un plateau à Origi ».

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