© Image Globe

Les avocats de Bernard Wesphael inquiets pour sa santé, sa détention prolongée

Le Vif

Bernard Wesphael a comparu lundi matin devant la chambre du conseil de Bruges. L’ex-député wallon est toujours suspecté d’avoir assassiné son épouse Véronique Pirotton le 31 octobre 2013 à Ostende. Ses avocats nourrissent des préoccupations quant à l’état de santé de leur client dont la détention est prolongée de 3 mois.

Les avocats de Bernard Wesphael ont à nouveau plaidé pour la libération sous conditions de leur client. Ils sont particulièrement préoccupés par l’état de santé de M. Wesphael. « Son état devient alarmant, de même que sa situation financière », explique Jean-Philippe Mayence. Bernard Wesphael souffre d’une tension élevée et peut encore à peine bouger son bras gauche. « La question est de savoir s’il tiendra jusqu’à son procès. Il n’est en tout cas actuellement pas en état de se défendre devant un tribunal. »

Comme à chaque fois lors des comparutions précédentes, la défense a demandé de libérer son client, éventuellement sous surveillance électronique. Après dix mois de détention préventive, Me Mayence peine à cacher son agacement. « Il existe deux lois relatives à la détention préventive: une pour tout le monde et une pour lui. S’il ne remplit pas les conditions pour une surveillance électronique, je ne sais pas qui est en mesure de le faire. »

Un groupe d’amis de Bernard Wesphael organisera le 30 août une Marche de l’amitié en son honneur. « En tant que défense, nous ne sommes pour rien dans l’organisation. Mais toute forme de soutien pour notre client est actuellement la bienvenue », conclut Jean-Philippe Mayence.

La chambre du conseil prolonge de trois mois la détention de Bernard Wesphael

La chambre du conseil de Bruges a prolongé de trois mois la détention de l’ex-député wallon Bernard Wesphael (55 ans), soupçonné d’avoir assassiné son épouse Véronique Pirotton, le 31 octobre 2013, alors qu’ils passaient des vacances à Ostende. Ses avocats, inquiets de l’état de santé de leur client, avaient plaidé pour sa libération sous conditions.

La défense est particulièrement préoccupée par l’état de santé de M. Wesphael. Ses avocats ont demandé à ce que leur client puisse bénéficier d’une libération sous surveillance électronique, mais la chambre du conseil a prolongé de trois mois la détention de l’ex-député.

La défense a déjà annoncé son intention d’interjeter appel de cette décision. Bernard Wesphael comparaîtra donc dans deux semaines à Gand devant la chambre des mises en accusation.

L’enquête est dans sa phase finale. « Tout se trouve dans le dossier. Nous n’attendons plus que quelques traductions », a précisé Me Tom Bauwens. Le procès devant la cour d’assises de Mons devrait se dérouler, au plus tôt, au printemps 2015.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire