Le Vlaams Belang réclame une enquête sur le financement du PTB

Le Vlaams Belang a réclamé jeudi que la commission de contrôle des dépenses électorales de la Chambre se penche sur les revenus que le PTB-PVDA tire des cotisations de ses membres qui s’élèvent à plus d’un million et demi d’euros par an, soit presque autant que le PS, le MR, la N-VA et le CD&V réunis.

Le PTB a pour sa part assuré ne « rien faire de mal » et qualifié le Vlaams Belang de parti « trifouilleur ».

La cheffe de groupe Vlaams Belang à la Chambre, Barbara Pas, a réclamé, dans une interview publiée jeudi par les journaux ‘Het Laatste Nieuws’ et ‘De Morgen’, une enquête sur les sommes provenant des cotisations versées par les membres du PTB en se demandant s’il ne s’agissait par d’une « forme cachée de cadeau » au parti d’extrême gauche.

La loi sur le financement des partis politiques stipule que les dons et le sponsoring d’un montant supérieur à 125 euros doivent être accompagnés par l’identité du donateur. Les dons supérieurs à 500 euros par personne sont pour leur part interdits.

Selon Mme Pas, le PTB est le seul parti à percevoir des cotisations variables, en fonction de la position occupée en son sein.

Le député et porte-parole du PTB Tom De Meester a pour sa part assuré que « rien ne cloche » à propos des cotisations des membres du parti.

« Nous comptons sur nos propres forces. Cela nous rend plus indépendants d’un soutien gouvernemental. Il serait préférable que les autres partis nous prennent comme exemple, plutôt que de simplement dépendre de subventions. Les partis traditionnels sont les plus gros bénéficiaires de subsides », a affirmé M. De Meester.

Selon lui, le Vlaams Belang perçoit chaque année 2,5 millions d’euros d’argent public, contre 13,4 millions pour la N-VA. « C’est cela le problème, pas les cotisations du PTB », a-t-il souligné.

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