L'Avenir.net © Belga

Le site web de L’Avenir victime d’une deuxième cyberattaque

Le site Lavenir.net était à nouveau hors service dans la nuit de mardi à mercredi, après trois attaques informatiques survenues mardi soir et durant la nuit de mardi à mercredi, indique le groupe média.

Les trois interruptions subies « sont revendiquées par le même hacker que celui ayant revendiqué celles des groupes Rossel et IPM », précise le groupe sur son site, lavenir.net.

L’Avenir a été touché une première fois mardi soir peu après 20h, puis juste avant 23h50, et à une troisième reprise peu après 00h30. A chaque fois, la disponibilité du site était rétablie après une vingtaine de minutes. Le hacker parvenait à bloquer le site par l’envoi de « millions de requêtes ». A chaque interruption, il a lui-même arrêté de surcharger le site après quelques instants.

« Seul le site internet de L’Avenir a été bloqué, la rédaction a donc pu continuer à travailler sur les autres outils informatiques », est-il précisé. Selon l’Avenir, la mise hors service du site a été revendiquée « dès les premiers instants de l’interruption », par un individu qui affirme être également derrière les cyberattaques ayant visé les groupes médias Rossel et IPM dimanche et lundi. Son but serait de « montrer que les sites ne sont pas sécurisés ».

« Le hacker ayant revendiqué les cyberattaques de ces derniers jours sur les sites de nos confrères des groupes Rossel et IPM a également revendiqué la mise hors-service de notre site », indiquait mardi soir L’Avenir sur son site internet rétabli. « Cette revendication a été formulée dès les tout premiers instants de l’interruption. Cette personne serait dès lors à l’origine de l’attaque », ajoute le quotidien. La rédaction de L’Avenir a pris contact avec la police mardi soir.

Le site internet du journal Le Soir, lesoir.be, a subi deux cyberattaques, dimanche et lundi. Les sites des deux quotidiens du groupe IPM, lalibre.be et dhnet.be ont également été visés lundi. Les deux groupes ont introduit une plainte contre X et ont renforcé leurs systèmes de sécurité.

Contenu partenaire