Le plan de transport de la SNCB répond à une logique purement budgétaire, dénonce Ecolo

(Belga) « Après avoir raboté, années après années, la dotation du groupe SNCB, le gouvernement fédéral sortant cautionne un plan de transport de la SNCB qui s’inscrit dans une logique de compression aveugle des budgets plutôt que de service aux citoyens et de réponse publique aux enjeux économiques de mobilité », estime vendredi Ecolo. Le gouvernement fédéral a approuvé définitivement mercredi le nouveau plan national de transport de la SNCB (2014-2017).

Il y a six mois, le gouvernement avait prié la SNCB d’améliorer la première mouture de son plan en respectant un certain nombre de balises concernant l’offre et l’accessibilité notamment. Les écologistes francophones considèrent dans un communiqué que les améliorations apportées « notamment dans le Hainaut » restent « limitées et ne modifient pas la philosophie générale de base et les défauts initiaux ». Les députés fédéraux Ecolo Georges Gilkinet et Benoit Hellings critiquent notamment la diminution de l’offre par la réduction des amplitudes (avec moins de trains le matin tôt et tard le soir) particulièrement en milieu rural, « qui pénalisera lourdement les travailleurs et les étudiants ». Ils regrettent aussi l’absence de perspective pour un Réseau Express Bruxellois (REB), au détriment « d’un grand nombre de citoyens de la Capitale mais aussi d’entreprises ». Ils épinglent aussi un accroissement des temps de parcours, « qui pèsera lourdement sur le vécu quotidien des navetteurs ». « Quelques semaines avant de passer le relai, le gouvernement Di Rupo laisse donc une fois de plus les navetteurs à quai », conclut Ecolo, pour qui les questions de mobilité ferroviaire doivent constituer une priorité pour les différents gouvernements, au niveau régional comme fédéral. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire