Le panneau volé de l’Agneau mystique sur le point d’être retrouvé à Gand ?
Le mystère autour du panneau volé de l’Agneau mystique sera-t-il bientôt résolu ? Des fouilles sont en cours sous une place de Gand afin de trouver la cachette des Juges Intègres. Le panneau inférieur de l’Adoration de l’Agneau mystique avait disparu dans la nuit du 10 avril 1934 sans laisser aucune trace.
Des fouilles ont lieu actuellement en dessous de la place Kalandeberg à Gand. Pour l’instant, elles n’ont donné aucun résultat. Une conférence de presse est annoncée un peu plus tard dans la journée à l’hôtel de ville de Gand pour révéler les résultats de ces recherches.
Ces fouilles font suite à la lettre envoyée il y a un an par l’écrivain pour enfants célèbre en Flandre Marc de Bel et l’enquêter amateur Gino Marchal au bourgmestre de Gand Daniël Termont (sp.a). Les auteurs de la lettre prétendent alors savoir où se trouve le fameux tableau disparu des frères Van Eyck. Ils demandent un entretien avec le bourgmestre pour lui expliquer leur enquête. Termont prend l’affaire au sérieux et en informe le parquet. Marc de Bel et Gina Marchal pensent avoir trouvé une théorie sur l’emplacement possible du panneau volé de l’Agneau mystique, sous la place Kalandeberg, située non loin de la cathédrale Saint Bavon où le célèbre tableau a disparu.
C’est le même trio qui affirme avoir maintenant de « nouveaux éléments » et qui se réfère une fois de plus au Kalandeberg en tant que lieu où il faut chercher pour trouver le panneau, 85 ans après sa disparition mystérieuse.
Aujourd’hui, le Kalandeberg est donc fouillé sur la base de ces « nouveaux éléments » que les enquêteurs ont mis au jour. Gino Marchal a en effet découvert dans d’anciens dessins du département des routes, ponts et cours d’eau qu’il pourrait y avoir une sorte de tube ou un couloir souterrain dans ce secteur, dans lequel le tableau pourrait être caché.
A cette fin, il se base à nouveau sur des mots et des chiffres d’une lettre jamais envoyée par le prétendu voleur du panneau, Arsène Goedertier. Il s’agit de « Nina, oiseau, 152, Erpe XXX, arte et Jean ». « Voici donc les pièces du puzzle avec lesquelles nous devons travailler pour comprendre l’énigme. Je pense que j’y suis parvenu et je vais expliquer comment je l’ai fait : je pense que Goedertier nous donne les lieux et une distance : 152 mètres. En d’autres termes : mesurer 152 mètres à partir des lieux mentionnés et trouver un point commun qui se trouve donc exactement à 152 mètres de tous les autres lieux « , explique Marchal dans un aperçu de sa théorie, que l’ancien maire de Gand, Daniel Termont, a présenté, relaie De Morgen. Termont, Marchal et De Bel sont présents sur le lieu des fouilles, précise le quotidien flamand. Mettront-elles un terme à cette histoire rocambolesque de vol d’oeuvre d’art riche en rebondissements et en théories farfelues ? La réponse sera peut-être donnée lors de la conférence de presse annoncée suite à ces recherches.
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