Olvier Chastel Charles Michel. © Belga

Le MR promet de nouvelles baisses d’impôts en 2018 et 2019

Le président du Mouvement réformateur (MR), Olivier Chastel, a promis lundi de nouvelles réductions d’impôts en 2018 et 2019, qui se traduiront selon lui par une augmentation du salaire poche de 70 à 140 euros mensuels par rapport à 2014, date de l’entrée en fonction du gouvernement fédéral MR-N-VA-CD&V-Open Vld.

« Alors que les salaires les plus bas bénéficient déjà d’une augmentation mensuelle nette de 80 euros par mois, tous les travailleurs auront à terme entre 70 et 140 euros nets par mois en plus par rapport à 2014. Ce sont les bas et les moyens salaires qui profitent le plus de cette augmentation, ce qui démontre notre souci d’encourager le travail », a-t-il affirmé lors de la Fête du travail des libéraux francophones et germanophones qui se tenait à Court-Saint-Etienne – pour la première fois hors de Jodoigne.

M. Chastel en a profité pour rappeler l' »impact positif » des mesures adoptées par le gouvernement fédéral de Charles Michel – qui était présent dans le grand hall du Parc à Mitrailles, tout comme plusieurs de ses ministres et de nombreux mandataires – « et dont nous mesurons chaque jour les effets ».

« Des emplois sont créés, les entrepreneurs reprennent confiance, le revenu net des travailleurs augmente. Et c’est la classe moyenne qui est la principale bénéficiaire de l’action de notre gouvernement », a-t-il ajouté.

Il a rappelé le chiffre de 105.000 emplois créés en deux ans de gouvernement Michel « très majoritairement dans le secteur privé », selon l’Institut des Comptes nationaux (ICN).

Discours d’Olivier Chastel

Mesdames, Messieurs,

Très chers militants,

Bienvenue à Court-Saint-Etienne à l’occasion de la fête du travail. Un nouveau lieu mais le même plaisir de se retrouver aujourd’hui, entre amis et en famille. Le même objectif aussi : resserrer les liens qui nous unissent dans une ambiance festive et chaleureuse.

Et c’est entouré de nombreux militants représentant nos sections locales que je m’adresse à vous aujourd’hui. Ils symbolisent bien cette diversité qui fait la richesse de notre Mouvement. Hommes et femmes de tous âges et de toute origine, étudiants, salariés, indépendants, à la recherche d’un emploi ou pensionnés, ils ont en commun une même vision de la société et sont tous engagés pour l’avenir.

Cet avenir, mesdames et messieurs, ils ont, tout comme vous, fait le choix de le regarder avec espoir et optimisme. Somme toute, un choix à contre-courant…

Car les temps sont durs pour les esprits positifs. Dans le monde, la peur et le repli sur soi ont été deux maîtres-mots de ces derniers mois. Les américains ont choisi de s’isoler, les britanniques ont dit non à l’Europe, les wallons se sont opposés au libre-échange pourtant créateur d’emplois et de richesse.

Notre mode de vie est mis en danger par des fanatiques qui à Paris, Bruxelles, Nice, Berlin, Londres ou Stockholm s’opposent à nos sociétés libérales.

Au sein même de celles-ci, des voix s’expriment contre les étrangers ou veulent remettre en question les droits acquis par les femmes ou les minorités sexuelles.

Enfin, sur le plan socio-économique, d’autres s’opposent aux évolutions apportées par le développement du numérique ou les nouvelles formes de travail.

Chers amis, critiquer ceux qui agissent est plus facile que d’agir : on ne risque jamais d’échouer !

Dans un monde où trop de gens sont « contre », nous marquons notre différence. Ensemble, nous faisons simplement le choix d’être « Pour ».

Le changement ne nous fait pas peur. Le changement est une opportunité. Aux conservatismes nous opposons l’ouverture. Confiants, nous sommes tournés vers le futur.

Je suis pour plus de sécurité, je suis pour un espace public rassurant, car pour le MR, la sécurité est la première des libertés. En protégeant les personnes et les biens, en donnant une réponse rapide lorsque des infractions sont commises, en réprimant de façon juste et efficace tout en respectant les libertés individuelles, le MR veut garantir un espace public où chacun se sent bien.

Je suis pour un enseignement exigeant, je suis pour assurer un avenir à mes enfants. L’école doit permettre à chaque enfant de s’épanouir et se dépasser. Nous encourageons l’étude, l’effort et le mérite pour tous, en aidant les élèves en difficulté et en soutenant les enseignants. Nous voulons aussi que les parents choisissent librement l’école de leur enfant. Pour le MR, un bon enseignement, c’est la garantie d’une bonne formation et l’espoir de décrocher plus tard un emploi !

Je suis pour des charges sociales allégées, je suis pour des entreprises qui engagent, car une personne qui retrouve du travail retrouve de l’espoir, de la fierté et de la liberté. En soutenant les PME et les indépendants pour qu’ils créent de l’emploi, le MR est aux côtés de tous ceux qui travaillent ou veulent travailler. Grâce à la création d’emplois, le MR renforce la croissance économique et la lutte contre la pauvreté.

Je suis pour travailler un peu plus longtemps, je suis pour garantir une pension à mes enfants : pour le MR, il faut réformer le système actuel pour mieux le préserver. L’espérance de vie augmente, mais pas l’âge de sortie du travail. D’ici 2030, tout le monde travaillera un peu plus longtemps. Mais comme aujourd’hui, ceux qui ont une carrière complète ou exercent un métier pénible pourront partir à la retraite avant l’âge légal de 67 ans.

Je suis pour avoir le libre choix, je suis pour changer mes habitudes de transport. Pour le MR, l’offre de mobilité doit être multiple et complémentaire. Cela nécessite des transports publics ponctuels et sûrs, une politique de stationnement cohérente et l’encouragement à l’usage des nouvelles technologies comme ces applications mobiles qui facilitent le recours aux voitures partagées ou au covoiturage. Chacun doit pouvoir choisir son moyen de transport en fonction de ses besoins et ce choix doit être soutenu fiscalement.

Je suis aussi pour le statut d’étudiant-entrepreneur, je suis pour encourager les jeunes à créer. Les jeunes sont déjà conscients que le monde du travail a changé. Il faut les encourager à se former aux nouveaux métiers et leur donner l’envie d’entreprendre. Pour les préparer au mieux à leur avenir professionnel, le MR a déjà contribué à la réforme des jobs étudiants et a donc créé ce statut d’étudiant-entrepreneur.

Mesdames, Messieurs,

Ce ton optimiste et engagé, nous comptons sur vous pour le faire rayonner afin que chacune et chacun se l’approprie. Car il traverse toute notre action et nous portera jusqu’aux grands rendez-vous électoraux de 2018 et 2019. Vous êtes nos meilleurs ambassadeurs, pour faire en sorte que la démocratie soit l’affaire de tous.

Ces derniers mois, des dérives éthiques inacceptables ont en effet écorné la confiance que nos citoyens accordent à leurs élus. Il n’est plus question aujourd’hui d’attendre les élections pour écouter celles et ceux qui veulent contribuer au changement.

Au niveau communal par exemple, ce niveau qui nous est le plus proche, vous défendez des valeurs, portez des idées, développez des projets ou voulez concrétiser vos rêves. Dès aujourd’hui, vous pouvez vous engager pour votre commune en nous faisant part de vos avis et de vos propositions concrètes sur notre site « pour.be ».

Ces propositions positives seront pour nous source d’inspiration et nous les déclinerons ensuite dans nos programmes électoraux. En laissant à chacun la liberté de proposer et d’agir, en se montrant à l’écoute, le MR réaffirme son engagement de grand parti libéral.

Vous tous qui représentez nos sections locales, vous pourrez être à la fois ceux qui écoutent, ceux qui proposent et ceux qui mettent en oeuvre. Et à ceux qui, à l’extérieur, tiennent sans cesse des discours négatifs, à ceux qui sont en permanence « contre », vous pourrez adresser cette invitation : « Et si comme nous, vous décidiez d’être pour ? »

FIN 1E PARTIE – Vidéo – les militants quittent la scène

Mesdames, Messieurs,

Cette fête du travail est l’occasion de rappeler l’impact positif des mesures adoptées par le gouvernement fédéral de Charles Michel et dont nous mesurons chaque jour les effets. Des emplois sont créés, les entrepreneurs reprennent confiance, le revenu net des travailleurs augmente. Et c’est la classe moyenne qui est la principale bénéficiaire de l’action de notre gouvernement !

L’Institut des comptes nationaux comptabilise 105.000 emplois créés en deux ans de gouvernement Michel, très majoritairement dans le secteur privé. C’est bien mieux que toutes les meilleures prévisions réalisées en la matière.

Ces bons résultats sont une conséquence directe de la baisse des charges, et de la réduction du handicap salarial qui soutient nos exportations et permet à la Belgique de regagner des parts de marchés dans le monde.

Les indicateurs encourageants se multiplient. Dans toutes les régions du pays, le chômage est en baisse continue tout comme le nombre de faillites alors que les offres d’emploi reçues par les organismes de placement ne cessent d’augmenter. L’an dernier, 2000 indépendants ont créé leur activité chaque mois ! Les femmes sont de plus en plus nombreuses à tenter l’aventure. Quant au taux d’emploi, il est enfin reparti à la hausse !

Et nous avons de quoi rester optimiste pour les prochaines années. Selon les estimations du Bureau du plan, plus de 250 000 emplois nouveaux seront créés en Belgique d’ici 2022, principalement dans le privé. Cela entraînera une nette augmentation du taux d’emploi et une forte diminution du nombre de chômeurs.

Mesdames et messieurs,

Pour la première fois depuis 2009, le pouvoir d’achat des travailleurs est reparti à la hausse. Ce n’est pas nous qui l’affirmons, mais la Banque Nationale. Et dans son récent rapport, l’OCDE a également constaté que la taxation pesant sur le travail avait significativement diminué l’an dernier dans notre pays. C’est l’effet du tax shift !

Et nous poursuivons nos efforts : en 2018 et 2019, de nouvelles réductions d’impôts auront lieu. Alors que les salaires les plus bas bénéficient déjà d’une augmentation mensuelle nette de 80 euros par mois, tous les travailleurs auront à terme entre 70 et 140 euros nets par mois en plus par rapport à 2014. Ce sont les bas et les moyens salaires qui profitent le plus de cette augmentation, ce qui démontre notre souci d’encourager le travail.

A ces augmentations nettes s’ajoutent les augmentations brutes accordées via le mécanisme préservé de l’indexation automatique des salaires et grâce à l’accord interprofessionnel conclu par les partenaires sociaux pour la première fois depuis 10 ans !

Mesdames, messieurs,

Les nouvelles technologies révolutionnent notre façon de vivre et de travailler. Dans le passé, d’autres innovations ont provoqué des bouleversements similaires, que l’on pense à l’invention de l’imprimerie ou à la révolution industrielle. Au gouvernement fédéral, nous ne refusons pas ces changements. Nous les accompagnons car ils sont porteurs de progrès.

Nous avons encadré l’économie collaborative et soutenu le commerce électronique : ils bouleversent un grand nombre d’activités existantes mais représentent un immense potentiel. En soutenant leur développement, nous garantissons la confiance, nous assurons l’avenir des secteurs classiques et nous veillons au respect de la protection sociale.

Nous avons aussi soutenu la modernisation du travail. Nous offrons aux travailleurs la possibilité de mieux concilier leur vie privée et professionnelle grâce au cadre juridique donné au télétravail, à la création d’un compte-carrière ou à l’annualisation du temps de travail qui permet également aux entreprises de mieux s’organiser.

A travers ces grandes réformes, nous démontrons que le MR est aux côtés de ceux qui travaillent et qui veulent travailler ! Mais en créant de l’emploi, nous renforçons aussi la sécurité sociale, prouvant ainsi que nous sommes un vrai parti solidaire.

Charles, c’est grâce à la marque que tu imprimes à la tête de ton gouvernement que ces grandes réformes aboutissent. Ta détermination est sans limites mais ton travail est loin d’être terminé. Durant les deux années qui viennent, tu seras entièrement mobilisé par le soutien à nos PME, aux investissements productifs, et à la mise en oeuvre des dernières étapes du tax shift. Charles, reçois tous nos encouragements pour poursuivre ce travail. Notre Premier ministre, Charles Michel !

Pour porter la voix du MR au conseil des ministres restreint, notre vice-premier ministre et ministre des Affaires Etrangères fait valoir son expérience, son sens politique et sa capacité à poser les bons choix. Infatigable, il se démultiplie aux quatre coins du monde pour valoriser l’image de notre pays : Didier Reynders !

En faveur des Classes moyennes, des Indépendants et des PME, de l’Agriculture et de l’intégration sociale, il peut être fier de son bilan exceptionnel. Il a encouragé les indépendants et les indépendantes à créer leur activité. Il va poursuivre le travail pour les soutenir, lutter contre le dumping social et améliorer le financement des PME : Willy Borsus !

Place maintenant à celui qui garantit l’avenir de notre système de pensions. Sa réforme est ambitieuse et il n’aura pas trop de deux ans pour harmoniser les différents régimes en vigueur et encore mieux récompenser les travailleurs : Daniel Bacquelaine.

A l’Energie, l’environnement et le développement durable, elle est venue à bout du dossier nucléaire et s’attelle maintenant à élaborer un pacte énergétique avec les entités fédérées, toujours avec l’objectif de garantir l’approvisionnement énergétique de notre pays : Marie Christine Marghem.

Au budget, elle veille au respect de nos engagements européens et s’assure de la bonne tenue de nos recettes, de nos dépenses et donc de notre trajectoire budgétaire, tout en préservant notre relance économique : Sophie Wilmès.

Survol de Bruxelles, RER et SNCB sont quelques-uns des dossiers chauds sur lesquels travaille le ministre de la Mobilité et des Transports. Sans effets de manches, en prenant le temps de la réflexion, il privilégie le dialogue. Il travaille à l’élaboration d’une solution structurelle au problème du survol, finalise la mise en oeuvre du RER et la modernisation de la SNCB au service du client : François Bellot.

Et je n’oublie pas qu’à Eupen, elle dirige avec intelligence les départements essentiels de l’emploi, de la culture et du tourisme du gouvernement germanophone : Isabelle Weykmans.

A la Chambre, nos députés constituent un soutien exemplaire pour le gouvernement. Ils sont sur tous les fronts et face à tous les esprits négatifs et critiques, ils soulignent combien nos projets sont positifs : emploi, santé, pensions, fiscalité et bien sûr sécurité, un sujet d’ailleurs prioritaire pour notre chef de groupe Denis Ducarme.

Au Parlement wallon, nos députés ont fort à faire pour convaincre la majorité PS-cdH de suivre nos pas pour assurer un avenir positif à la Wallonie. Ils s’engagent pourtant de façon constructive pour une réforme des aides à l’emploi, pour une augmentation du pouvoir d’achat des wallons, pour une valorisation de la formation en alternance mais aussi pour un meilleur soutien aux personnes qui recherchent du travail et pour une meilleure gouvernance, sous la conduite de leur chef de groupe Pierre-Yves Jeholet.

A Bruxelles, le MR travaille pour l’emploi, pour une politique de mobilité cohérente et pour l’intégration de chacun dans notre société, sous la conduite de nos chefs de groupes au parlement régional bruxellois et à la Cocof : Vincent De Wolf et Gaëtan Van Goidsenhoven.

La Fédération Wallonie Bruxelles gère notamment l’enseignement, compétence fondamentale tant elle conditionne l’avenir de nos enfants. Nos députés plaident pour un enseignement de qualité et pour un Pacte d’Excellence ambitieux et correctement financé. Ils sont emmenés par leur cheffe de groupe, Françoise Bertieaux.

Je n’oublie pas nos amis de l’OstBelgien, cette communauté germanophone qui nous est chère. Nos députés s’y investissent pour son développement économique et social avec l’appui de leur chef de groupe Gregor Freches.

A Bruxelles et à Strasbourg, ils défendent nos valeurs libérales. Alors qu’il est de bon ton d’être contre l’Europe, ils ont résolument choisi eux aussi d’être pour ! Nos parlementaires européens Frédérique Ries, Louis Michel et Gérard Deprez !

La présidente du Sénat est déterminée à faire de son institution un lieu de débats et de réflexions sur les grands enjeux de société. Merci à Christine Defraigne.

Et c’est notre ami Jean-Paul Wahl qui est notre chef de groupe dans cette assemblée. Cher Jean-Paul, même si nous restons profondément attachés à ta commune de Jodoigne, les éléments qui s’y sont déchaînés voici quelques mois nous empêchent d’y être cette année. Nous restons cependant en terre libérale, dans ce Brabant Wallon qui t’est cher et dont tu présides la fédération provinciale. Merci à toi et, et merci à Michaël Goblet d’Alviella qui nous accueille cette année dans sa commune.

Mesdames, messieurs,

Parce que nous sommes optimistes, nous avançons avec la certitude que notre action rend notre pays plus fort. Sur le plan socio-économique ou en matière de sécurité, nos décisions améliorent le quotidien de nos citoyens.

Et l’optimisme, c’est contagieux. En nous mobilisant tous ensemble, nous convaincrons de plus en plus du bien-fondé de notre vision de la société. Invitons nos concitoyens à en devenir des acteurs, écoutons ce qu’ils ont à nous dire et intégrons-les dans le développement de nos projets.

Nous serons ainsi de plus en plus nombreux à être engagés pour l’avenir. A être « pour », tout simplement !

Bonne fête du travail à tous.

Vive la liberté, vive le Mouvement réformateur !

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