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Le gouvernement MR/N-VA n’a rien compris aux urgences, affirme Benoît Lutgen

Les partenaires du gouvernement MR/N-VA n’ont rien compris aux urgences du moment qui appellent plus de justice sociale, fiscale, environnementale et une politique humaine, a affirmé mardi soir le président du cdH Benoît Lutgen.

Réagissant au pallier supplémentaire de crise atteint mardi soir en fin de journée par le gouvernement Michel, M. Lutgen a jugé « la tragi-comédie autour du pacte migratoire indigne de notre démocratie ».

« Alors que nos concitoyens sont englués dans les problèmes engendrés par les décisions du gouvernement MR-NVA, comme la diminution de leur pouvoir d’achat, et son impact sur le bien-être minimal (soins de santé, logement, chauffage, mobilité); que la Belgique n’a plus aucune garantie sur une certaine indépendance énergétique, même à très court terme vu l’incapacité ministérielle; que plus de 70 000 personnes se sont mobilisées au nom de l’urgence climatique, mais que le pays est incapable d’une position forte à Katowice, le gouvernement MR-NVA a choisi de s’offrir une séance de musculation autour du Pacte migratoire de l’ONU », a déploré le président du centre démocrate Humaniste.

« Aux séances de musculation verbales, et aux images d’extrême-droite, il aurait fallu choisir de s’engager immédiatement avec d’autres pays européens pour ce pacte qui permet une coopération internationale », a ajouté Benoit Lutgen. Par la voix de celui-ci, le cdH a rappelé que depuis les dernières semaines, la population belge envoyait avec insistance des signaux au monde politique, réclamant une meilleure justice sociale, fiscale et environnementale. « Et le gouvernement ne comprend rien », a-t-il commenté. Se disant choqué par la campagne contre les migrants de la NVA, inspirée de l’extrême-droite allemande, Benoît Lutgen a par ailleurs souligné que le projet de son parti était « inclusif, durable, empreint d’humanité, et incompatible avec l’intolérance de la NVA, et son refus de l’autre ». Evoquant le fait que le cdH a refusé de gouverner avec la NVA en 2014, le président du cdH a enfin dit avoir « anticipé » la situation actuelle.

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