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Le concours d’entrée en médecine bientôt soumis au Parlement pour approbation

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé jeudi en 3e et dernière lecture l’avant-projet de décret instaurant, dès l’année prochaine, un concours d’entrée aux études de médecine et de dentisterie. Le texte devrait être soumis sous peu devant le Parlement pour approbation.

Ce concours, qui ne laissera entrer dans les facultés médicales qu’un nombre prédéterminé de lauréats (ceux qui seront les mieux classés, ndlr) se substituera à l’examen d’entrée en place depuis 2017, lequel laissait entrer tous les candidats qui le réussissaient.

Ce changement fait suite à l’accord historique intervenu en début d’année entre le Fédéral et la FWB sur le nombre de numéros Inami destinés aux médecins francophones.

En échange d’un relèvement de ce quota tenant mieux compte des besoins de médecins sur le terrain, la FWB a accepté d’instaurer un concours d’entrée à ces études, comme déjà pratiqué par la Flandre.

Avec cet accord, le nombre de quotas Inami pour les nouveaux médecins francophones passera de 505 à 744 à l’horizon 2028.

Basé sur l’examen d’entrée actuel

Le futur concours, qui sera organisé en une session unique pendant la 2e quinzaine de chaque mois d’août, s’inspira fortement de l’examen d’entrée en place jusqu’ici, lequel évaluait les candidats sur huit matières relevant à la fois des sciences humaines et des sciences exactes.

Comme c’est déjà le cas actuellement, Les candidats devront choisir l’université où ils entameront leurs cursus au moment de leur inscription au concours.

Le nombre maximal d’étudiants non-résidents lauréats sera par ailleurs réduit de 30% à 15% « afin de garantir une offre de soins suffisante à la population, et de lutter contre de possibles pénuries liées à des praticiens qui quittent le territoire au terme de leurs études, et ne contribuent donc pas au renouvellement de la force de travail », selon un communiqué de la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR).

Le texte définit également la formule de calcul qui déterminera le nombre d’étudiants qui seront admissibles chaque année.

Celui-ci prendra en compte le nombre de quotas prévus pour les étudiants à la fin de leurs six années d’études, augmenté d’un « taux de déperdition » pour tenir compte de ceux qui abandonneront ou qui connaîtront un retard dans leur parcours académique.

« La décision prise ce jour démontre que nous sommes au rendez-vous de nos engagements au bénéfice des étudiants et des patients », a salué jeudi Mme Glatigny.

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