© Belga

Le CD&V reste sur ses positions après une nouvelle rencontre avec Paul Magnette

Le CD&V n’en démord pas: la N-VA doit recevoir sa chance dans le processus de formation d’un gouvernement fédéral, a confirmé vendredi le négociateur des chrétiens-démocrates flamands, Koen Geens, sur les ondes de la VRT radio (« De Ochtend »).

Le vice-Premier ministre CD&V du gouvernement d’affaires courantes s’est entretenu jeudi soir encore avec l’informateur royal et président du PS Paul Magnette. Ce dernier pousse actuellement l’option d’un gouvernement arc-en-ciel associant les familles socialiste, libérale et écologiste, à l’exclusion de la N-VA mais avec le soutien potentiel du cdH et/ou du CD&V.

Or selon M. Geens, le CD&V ne peut pas prendre un tel virage à l’heure actuelle. « Pour la stabilité du pays, il est important d’avoir une majorité côté flamand », répète-t-il, alors qu’une coalition arc-en-ciel serait largement minoritaire dans le groupe linguistique néerlandophone.

Il réclame que la N-VA reçoive sa chance dans le processus de formation. Le parti nationaliste flamand avait déjà été sollicité par le roi Philippe lors de la mission d’information menée en duo par Geert Bourgeois (N-VA) et Rudy Demotte (PS), qui s’était soldée par un échec.

Le CD&V dit éprouver des difficultés tant concernant le contenu de la note de l’informateur que sur la manière dont les pourparlers sont menés. Avant la rencontre de jeudi soir entre M. Magnette et le CD&V, la dernière remontait au 15 novembre.

« Nous ne nous sommes jamais assis avec plusieurs partis autour de la table. Je suis toujours dépendant de ce que les autres disent des autres », se plaint d’ailleurs M. Geens.

Autre grief: la liberté laissée au Parlement pour avancer sur les dossiers éthiques ne convient pas au parti, qui préférerait que les décisions restent à l’initiative du gouvernement. Le CD&V se dit aussi inquiet sur les aspects budgétaires.

Autre grief: la liberté laissée au Parlement pour avancer sur les dossiers éthiques ne convient pas au parti, qui préférerait que les décisions restent à l’initiative du gouvernement. Le CD&V se dit aussi inquiet sur les aspects budgétaires.

Contenu partenaire