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Le CD&V campe sur ses positions

Le bureau du CD&V s’est réuni ce matin. Il ressort des rares déclarations faites à l’issue de la réunion que le parti maintient le point de vue exprimé la semaine dernière par le président Wouter Beke. Il n’y a pas eu de communication officielle.

Wouter Beke a expliqué le point de vue de son parti vendredi aux présidents des 7 partis qui ont accepté de négocier sur la base de la note du formateur Elio Di Rupo. Le CD&V veut repartir des 9 propositions de loi sur BHV et Bruxelles qu’il a lui-même préparées quand il était négociateur royal et veut que le formateur retire de sa note certaines compensations à la scission de l’arrondissement: la circonscription fédérale, l’obligation de ratification de la convention-cadre sur les minorités, les listes bilingues à Bruxelles et l’assouplissement de la législation linguistique à Bruxelles-capitale. En sus, il veut aussi la garantie qu’il y aura une majorité des deux tiers pour soutenir ces textes et une grande réforme de l’Etat.

« Nous maintenons notre point de vue » a dit le bourgmestre de Gooik et ancien député fédéral Michel Doomst. Le parlementaire flamand Eric Van Rompuy a renvoyé la balle dans le camp du formateur. « Elio Di Rupo doit faire des propositions », a-t-il dit.

L’ancien parlementaire flamand Luc Martens a souligné que le CD&V « veut le bien du pays et de la Flandre ». « Ce n’est que si on prend le CD&V au sérieux que des solutions seront possible. Sinon, cela se terminera mal », a-t-il ajouté.

Le Vif.be, avec Belga

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