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La SNCB perd 1 euro au kilomètre

Muriel Lefevre

À chaque kilomètre que parcourt un train de la SNCB, la compagnie de chemin de fer perd en moyenne 1 euro. C’est ce qui ressort de chiffres de la SNCB .

Chaque kilomètre parcouru par un train de la SNCB coûte en moyenne 20 euros. De ces 20 euros, 58 % sont des coûts endogènes. Ce sont des coûts internes et qui relèvent de la SNCB tels que les coûts du matériel et du personnel. Le reste, soit les 42 % restant, sont des coûts dits exogènes, des coûts qui ne dépendent pas de la SNCB. Ce sont des coûts d’énergie et les cotisations que l’entreprise doit payer pour pouvoir utiliser les infrastructures. C’est surtout cette dernière charge qui pèse sur la facture puisque cela représente 7 euros sur les 20.

À peine 40 % des coûts sont remboursés par la vente de ticket

La SNCB est face à un problème structurel puisqu’à peine 40 % de ses coûts sont couverts par la vente de tickets ( 8 euros sur les 20). La dotation de l’état ne couvre pas les 60 % restant (ou 12 euros). Pour simplifier, sur chaque kilomètre, un euro du coût total n’est pas financé. Ce qui signifie que la perte opérationnelle est en moyenne d’un euro par kilomètre.

Chaque train supplémentaire augmente la perte opérationnelle

« Chaque train supplémentaire se traduit par des frais supplémentaires. Voilà pourquoi nous devons veiller à réduire nos frais internes et externes » a fait entendre le patron de la SNCB Marc Descheemaecker lors d’une présentation au Parlement Flamand. Pour réduire les frais externes, la SNCB a entériné en 2011 un plan de restrictions basé sur une économie annuelle de 100 millions d’euros. En parallèle la SNCB souhaite aussi réduire ces coûts externes tels que l’énergie et l’infrastructure et va pour cela entamer des négociations avec Electrabel et Infrabel.

TE/ Trad M.L.

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