La réforme de l’État, première priorité des partenaires sociaux en Wallonie

(Belga) La mise en oeuvre de la sixième réforme de l’État arrive en tête des neuf champs d’actions prioritaires du Conseil économique et social de Wallonie (CESW), qui présentait lundi à Namur son mémorandum pour la législature 2014-2019.

Selon le CESW – qui réunit les représentants des organisations patronales et syndicales en Wallonie -, le sud du pays a relativement bien résisté à la crise, mais reste confronté à des défis de taille comme le redéploiement du tissu industriel, la promotion d’un emploi de qualité ou le vieillissement de la population. « Pour partie, la sixième réforme présente des opportunités, comme repenser globalement les politiques et veiller à l’affectation judicieuse des moyens transférés ainsi qu’à l’organisation de la prise en charge de ces compétences transférées », a commenté Vincent Reuter, président de la CESW et administrateur délégué de l’Union wallonne des entreprises (UWE). Pour le syndicaliste Thierry Bodson, secrétaire général de l’interrégionale FGTB (socialiste), la réforme de l’État est une « aubaine » pour aller vers plus de cohérence et simplifier la « lasagne » institutionnelle. « La mise en route de la préparation à la réforme a tardé au niveau du monde politique wallon qui semblait avoir peur d’y toucher, même si le travail a été fait pour recevoir les politiques à compétences inchangées. Le dispositif doit être continué », a-t-il indiqué. Les autres champs d’actions prioritaires sont la politique économique, emploi-formation-enseignement, l’action sociale et les services aux personnes, l’environnement et la ruralité, l’énergie, la mobilité et l’aménagement du territoire, la politique de la ville et du logement, la simplification administrative. (Belga)

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