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La police locale déploie 10.000 agents pour le respect des mesures

Le Vif

Quelque 10.000 agents de la police locale ont été déployés pour contrôler l’application des mesures anti-coronavirus, rapporte De Tijd jeudi sur son site internet. Mais la police a du mal à faire respecter les règles de manière uniforme, d’après Nicholas Paelinck de la Commission permanente de la police locale.

« Nous avons décidé de consacrer 30% de la police locale aux efforts liés à l’épidémie de coronavirus », selon M. Paelinck. « Il s’agit d’environ 10.000 agents. Ils vont effectuer des patrouilles dans les parcs et sur les places, sur les parkings des grands magasins ou la voie publique. Notamment pour voir si l’interdiction de rassemblement est appliquée correctement et si tous les déplacements sont nécessaires. Mais ils effectuent d’autres contrôles, par exemple à la frontière avec la France ».

Dans la pratique, les policiers ont des difficultés à interpréter précisément les mesures. « Quels sont les magasins qui peuvent rester ouverts et ceux qui doivent être fermés? Si un magasin vend deux barres de chocolat, s’agit-il d’un magasin d’alimentation? Certains vendent des vêtements sur rendez-vous et proposent d’autres solutions créatives, auxquelles les policiers doivent répondre à chaque fois. Il est nécessaire d’avoir une application uniforme ».

« Afin d’assurer la continuité, toutes les zones de police doivent prendre des mesures drastiques », déclare M. Paelinck. « Une partie des forces de police est mise au repos à la maison. Car si des policiers tombent, nous devons encore en avoir suffisamment pour nous attaquer à la fois à nos tâches de base et aux problèmes liés au coronavirus. Nous sommes en train de constituer une « réserve stratégique » que nous pouvons déployer si nécessaire ».

« Le travail ordinaire de la police se poursuit. Un trafiquant de drogue peut rester à son appartement pendant une journée, mais lorsque son stock est épuisé, il se moque des mesures. En plus de cela, nous nous attendons à une augmentation de la violence domestique et d’autres tensions avec des coups et des blessures ».

Simultanément, « beaucoup de forces ont été libérées car il n’y a plus besoin de services de sécurité pour les matchs de football, les grandes courses cyclistes et autres événements. En outre, il existe un accord avec la police fédérale, qui a centralisé sa capacité dans une réserve nationale. Cela est nécessaire si, par exemple, des problèmes surviennent dans les grands hôpitaux, les prisons ».

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