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La police des chemins de fer « souvent avertie tardivement »

Le Vif

La police des chemins de fer (SPC) s’inquiète d’être souvent la dernière police au courant des événements qui se déroulent sur son terrain, révèle lundi une note interne datant du 31 janvier dont La Dernière Heure a pu prendre connaissance.

« Nous constatons que les équipes d’intervention sont souvent averties tardivement, voire pas du tout, de faits se déroulant sur notre terrain », se désole Pascal Wautelet, commissaire divisionnaire de la police des chemins de fer.

Le document, qui est adressé à tous les directeurs coordinateurs, ceux des centres d’information et de communication ainsi qu’à tous les chefs de poste de la police des chemins de fer, rappelle que les missions prioritaires des services de la police des chemins de fer concernent les accidents de personnes (suicides, accidents du travail), ceux impliquant des trains, les vols de câbles, le sabotage, les infrastructures ferroviaires ainsi que le métro. « Cette note a trait aux matières urgentes et à l’intervention », insiste Olivier Libois, directeur général de la police administrative à la police fédérale. « On est formés pour aider en matière urgente là où les polices locales ne le sont pas, comme l’intervention sur une ligne de chemin de fer de manière sécurisée », peut-on lire lundi dans le quotidien.

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