Le XVIIe Sommet de la Francophonie, à Erevan. © Belga

« La Francophonie doit être un espace de coopération économique, politique et culturelle »

Le Sommet de la Francophonie qui s’est tenu jeudi et vendredi à Erevan, en Arménie, a été l’occasion pour le Premier ministre belge de multiplier les rencontres bilatérales, avec les nombreux chefs d’Etat présents pour l’occasion. « C’est important pour rendre l’espace francophone réel », a souligné Charles Michel, peu après la désignation de la Rwandaise Louise Mushikiwabo au poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Le Premier ministre belge a tiré le bilan de sa présence au 17e Sommet de la Francophonie, à Erevan (Arménie). « La Francophonie doit être un espace de coopération économique, politique et culturelle », a-t-il estimé. Cela doit être un espace de travail « pour la prévention des conflits, pour la paix et la sécurité ».

La Francophonie partage également « au-delà d’une langue commune, les valeurs des Lumière, contre l’obscurantisme ». Les droits fondamentaux réunissent les 84 Etats et gouvernements membres de l’OIF, a-t-il insisté, rejetant les accusations de manquements aux droits de l’Homme du Rwanda, dont la candidate vient d’être désignée à la tête de l’OIF. « Ce n’est pas le lieu de distribuer les bons et les mauvais points », a-t-il insisté.

Le Premier ministre n’a également eu de cesse lors du Sommet de souligner l’importance du multilatéralisme, dont la Francophonie doit être un « acteur engagé ». Pour lui, l’OIF doit se situer dans le camp des défenseurs des décisions multilatérales, des solutions politiques et négociées et s’opposer aux adeptes de l’unilatéralisme. Il a encore répété cet engagement lors de son discours pendant le débat général sur le rapport de la secrétaire générale sortante de l’OIF.

Charles Michel quitte Erevan ce vendredi après-midi.

Contenu partenaire