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La « fausse » domiciliation de Bernard Arnault débouche sur une transaction

Le parquet de Bruxelles et le patron du groupe de luxe LVMH, Bernard Arnault, viennent d’enterrer la hache de guerre. L’enquête lancée en 2012 concernant une augmentation de capital de 2,9 milliards d’euros de Pilinvest et une possible fausse domiciliation en Belgique de Bernard Arnault vient de se déboucher sur la signature d’une transaction pénale, lit-on jeudi dans L’Echo et De Tijd.

Officiellement, personne ne souhaite entrer dans les détails de l’opération, mais l’existence de la transaction a été confirmée à L’Echo tant par le parquet de Bruxelles que par le groupe LVMH. Dans l’entourage de Bernard Arnault, on précise que la signature d’une transaction pénale n’implique pas de reconnaissance de culpabilité.

Bernard Arnault a toujours contesté les faits qui lui étaient reprochés et, selon les informations obtenues par l’Echo et De Tijd, sa ligne de conduite n’a pas changé. Par contre, cette « paix des braves » ne porte que sur le volet fausse domiciliation dans le cadre d’une demande de naturalisation. Il n’est plus question d’enquête sur les circonstances de l’augmentation de capital de Pilinvest.

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