Oussama Atar en 2010 © Capture d'écran YouTube

La diplomatie belge a eu un rôle proactif dans la libération d’Oussama Atar

Les Affaires étrangères n’ont pas économisé leurs efforts pour obtenir la libération d’Oussama Atar, soupçonné d’avoir coordonné les attentats de Paris et de Bruxelles depuis la Syrie, d’une prison irakienne en 2012, ressort-il de documents recueillis par le député fédéral George Dallemagne (cdH) et relayés par La Libre Belgique mercredi.

Condamné en Irak à la prison à perpétuité en première instance en 2005 et à dix ans de réclusion en appel en 2007, le ressortissant belgo-marocain a bénéficié d’une campagne de libération menée par sa famille en Belgique.

La diplomatie belge a d’abord entamé des démarches discrètes, avant une action de plus grande ampleur à partir de 2010, quand l’affaire est devenue publique. Une note verbale datée du 17 avril 2008 fait état d’une demande de transfèrement du détenu en Belgique, en échange de la promesse d’une surveillance par la Sûreté de l’État et de la non-délivrance d’un nouveau passeport pour l’empêcher d’aller de nouveau en Irak.

Plusieurs élus ont fait pression sur les Affaires étrangères en 2010 pour encourager les efforts visant à libérer le condamné, notamment en raison de la tumeur du rein dont il était supposé souffrir.

La Croix-Rouge internationale, qui avait pu lui rendre visite dans sa geôle irakienne, avait cependant prévenu la Belgique que le détenu semblait n’avoir qu’un ulcère. Oussama Atar a été expulsé vers la Belgique en septembre 2012 avant d’être libéré. Il a quitté le pays fin 2013 et serait actuellement en Irak ou en Syrie.

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