La coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI) continue à compter sur la contribution de la Belgique dans le cadre de la lutte contre l’organisation terroriste, a fait savoir le ministre de la Défense, Steven Vandeput. Il a rencontré ses homologues de la coalition qui se sont réunis en marge de la réunion des ministres de la Défense de l’Otan, au quartier général de l’Alliance.
Actuellement, la Belgique compte 52 hommes et femmes en Irak. La mission (d’entraînement, de conseil et d’assistance au profit de forces locales, ndlr) a été mise « on hold » dans le nord de l’Irak en raison des tensions croissantes entre le Kurdistan autonome et le gouvernement central irakien. Les militaires belges restent toutefois actifs à Bagdad, où ils entraînent des formateurs irakiens.
Les militaires belges devraient poursuivre leur mission de formation et d’assistance l’année prochaine, malgré les inconnues qui découleront des tensions entre Bagdad et Erbil. Le ministre appelle donc à la prudence: « Il ne faut pas oublier que nous ciblons l’EI. Personne ne veut être englué dans un conflit intérieur. » M. Vandeput souligne toutefois que son homologue irakien souhaite résoudre les incertitudes actuelles au plus vite. Le ministre de la Défense plaide également en faveur d’une solution politique et pacifique.
La Belgique reste impliquée dans les missions menées dans l’espace aérien irakien. Les F-16 belges poursuivent leur mission depuis la Jordanie jusque début janvier, tandis que les Pays-Bas assurent la sécurité au sol. Les deux pays échangeront leurs rôles le 2 janvier. Une trentaine de militaires belges assureront alors la sécurité au sol.
Durant la rencontre, les membres de la coalition anti-EI, autour du ministre de la Défense américain, James Mattis, ont pris connaissance de la situation sur place. Ils se réuniront à nouveau sous le même format en juin prochain, en marge d’une nouvelle réunion des ministres de la Défense de l’Otan.
