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La Belgique exulte à coups de klaxons, de cris de joie et de verres de bière levés

Hurlements de joie, verres de bière levés, coups de klaxon: la Belgique a fêté vendredi la qualification des Diables rouges en demi-finales du Mondial-2018 contre le Brésil (2-1).

De nombreuses personnes ont arpenté les rues de Bruxelles un drapeau à la main pour exprimer leur joie. D’autres ont pris possession du métro de la capitale, qu’ils ont transformé en véritable stade mobile. Et puis certains -et ils étaient nombreux- ont décidé de rallier la Bourse de Bruxelles pour fêter l’exploit historique. Peu avant cela, à 21h53, le coup de sifflet final a fait exploser de joie les dizaines de personnes massées devant les écrans du « Petit Paris », un café du quartier européen de la capitale. Un bonheur couplé au soulagement, tant les Brésiliens ont joué avec les nerfs des supporters dans le dernier quart d’heure en réduisant l’écart.

La victoire permet aux Diables de se qualifier pour les demi-finales d’une Coupe du monde pour la première fois depuis 1986, où ils rencontreront la France, mardi, à Saint-Pétersbourg. « Battre les grandes équipes, on n’y croyait plus! », se réjouit Véronique, le visage grimé de noir, jaune et rouge, aux couleurs de la Belgique.

« Maintenant on va se heurter à la France, à nos chers voisins, on va voir », sourit cette artisane de 57 ans, fière d’avoir elle-même joué au football dans sa jeunesse. Lors du Mondial-2014 et de l’Euro-2016, alors qu’ils faisaient déjà figure d’outsiders, les Diables rouges n’avaient pas réussi à aller au-delà des quarts de finale, éliminés respectivement par l’Argentine et le pays de Galles. Cette dernière défaite (1-3), en juillet 2016, avait scellé le sort de Marc Wilmots, remplacé par l’Espagnol Roberto Martinez, désormais à la tête de la « génération dorée » belge.

Située à une belle 3e place au classement Fifa, l’équipe emmenée par Vincent Kompany, Kevin De Bruyne, Eden Hazard, Romelu Lukaku ou Thibaut Courtois était d’autant plus attendue au Mondial russe. « Aujourd’hui on a vraiment joué le football qu’on a promis depuis des années », faisait remarquer Joris, un supporter flamand de 30 ans, au milieu des effusions de joie du quartier européen. Selon lui, c’est la défense des Belges qui « a fait la différence » vendredi soir face à la Seleçao de Neymar. « Ces garçons méritent d’être des héros en Belgique, », s’est réjoui Martinez après le match. « C’est spécial et nous ne pouvons pas laisser tomber les Belges. »

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