L. Onkelinx ne mettra pas les négociations bruxelloises à la remorque des fédérales

(Belga) La présidente de la fédération bruxelloise du PS a poursuivi jeudi ses consultations dans le cadre de sa mission d’information destinée à préparer le terrain de futures négociations pour former une coalition en Région bruxelloise, en recevant les représentants du monde patronal bruxellois et du syndicat libéral. Elle a continué à travailler dans la discrétion, se refusant d’en dire davantage à ce stade de son travail, mais on appris de source digne de foi qu’elle n’entendait pas aménager la suite des travaux en fonction de l’évolution de ceux qui sont menés au niveau fédéral.

Jeudi, elle recevra les représentants des syndicats FGTB et CSC. Elle entamera ensuite, peut-être jeudi encore et en tout cas vendredi la rédaction de son rapport, ce qui comprendra, si nécessaire, l’un ou l’autre contact informel complémentaire avec des chefs de file d’autres formations. Mais il apparaît qu’elle ne compte pas adopter une stratégie de retardement, dans l’attente du rapport que l’informateur fédéral, Bart De Wever (N-VA) fera mardi prochain au roi Philippe. Mercredi après-midi, elle a reçu les représentants du BECI, Olivier Willocx, administrateur-délégué, et Thierry Willemarcq (président); de l’Union des Classes Moyennes, Michèle Lahaye (directrice) et de l’UNIZO, Anton Van Assche, (conseiller aux affaires bruxelloises), venus ensemble; et du syndicat libéral CGSLB, Philippe Vandenabeele (secrétaire régional). Ceux-ci ont essentiellement répondu aux questions de Laurette Onkelinx sur une série de grands enjeux pour Bruxelles: l’activité économique, et ses enjeux en matière d’emploi et de formation, la mobilité, la fiscalité. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire