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Kris Peeters n’est pas optimiste pour Ford Genk

Le coût des salaires et de l’énergie est un problème pour toute l’industrie qu’il « faut examiner de façon approfondie », a dit mardi matin le ministre-président du gouvernement flamand Kris Peeters, à la veille d’un conseil d’entreprise exceptionnel convoqué à Ford Genk. M. Peeters craint que les informations qui y seront données ne soient pas vraiment positives.

Le gouvernement fédéral a décidé il y a plusieurs années de prendre des mesures pour diminuer le coût du travail en équipe et du travail de nuit. Mais le problème du coût du travail se pose à nouveau, selon le ministre-président flamande. Il faut aussi y ajouter le coût de l’énergie. Ces deux éléments constituent un « handicap supplémentaire » pour toute l’industrie « qui est si importante en Flandre », a-t-il dit sur la VRT.

« Espérons qu’il ne s’agit pas d’une fermeture. »
M. Peeters a rappelé que la Flandre avait déjà fait un effort maximum pour maintenir Ford à Genk notamment sous la forme de subsides tout en faisant remarquer que les fonds n’ont pas encore été versés car ils sont liés à la formation en vue de la construction d’une nouvelle ligne de production. « Si demain on nous fait des promesses dans un autre cadre, nous devrons voir comment nous réagirons. »

Le ministre-président a encore dit comprendre l’inquiétude du personnel et espère voir rapidement clair dans la situation tout en ajoutant qu’il ne s’attend pas à de bonnes nouvelles. « Espérons malgré tout qu’il ne s’agit pas d’une fermeture. »

Avec Belga

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