Goffin : Les Affaires étrangères et la Défense, une « découverte à tous les niveaux »
« Une découverte à tous les étages, à tous les niveaux », a lancé mercredi le ministre des Affaires étrangères et de la Défense, Philippe Goffin, pour décrire son arrivée à la tête de ces deux départements fédéraux, le 30 novembre dernier, comme successeur de Didier Reynders – pour l’essentiel de ces compétences -, peu avant le départ du vice-Premier ministre MR pour la Commission européenne.
« Je suis dans une situation un peu particulière aujourd’hui » en raison du statut du gouvernement – démissionnaire, minoritaire et expédiant les affaires courantes -, a-t-il reconnu à l’occasion de la présentation de ses voeux à la presse en tant que chef de la diplomatie belge au Palais d’Egmont à Bruxelles.
« On travaille sur des échéances de deux mois, pour arriver à un gouvernement » de plein exercice « le plus rapidement possible », a ajouté M. Goffin, en évoquant le travail des différents informateurs royaux dont le mandat a été prolongé à plusieurs reprises depuis le 30 mai.
Député-bourgmestre de Crisnée, M. Goffin avait présidé la commission de la justice de la Chambre sous la précédente législature (2014-2019). Il avait été désigné comme ministre fédéral fin novembre par le frais émoulu président du MR, Georges-Louis Bouchez, quelques heures seulement après son élection à la tête du parti libéral francophone.
M. Goffin a souligné qu’il avait découvert deux nouveaux mondes, les Affaires étrangères et la Défense, du fait « des circonstances de la vie ». Ce n’était pas programmé, a-t-il assuré.
« La justice est assez différente du milieu et du monde diplomatique et de la Défense », a expliqué le ministre. « On est face à de réels serviteurs de l’Etat » dans ces trois domaines, a-t-il souligné.
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