Gérard Deprez

Gérard Deprez ne souhaite pas que Theo Francken fasse partie d’un futur gouvernement

Le vice-président du Mouvement réformateur (MR) et député européen sortant Gérard Deprez « ne souhaite pas que Theo Francken fasse partie d’un futur gouvernement », a-t-il indiqué mardi sur La Première (RTBF) dans une déclaration « formelle ».

Gérard Deprez avait affiché son opposition à l’ex-secrétaire d’Etat N-VA de l’Asile et la Migration lors de l’épisode de l’expulsion de ressortissants soudanais avec la collaboration de représentants du régime venus de Khartoum. Il avait en outre déploré certaines prises de parole de M. Francken.

Gérard Deprez rappelle qu’il revient à chaque communauté de désigner ses représentants au gouvernement fédéral à l’issue des élections. En 2014, la N-VA s’est retrouvée au gouvernement par le fait du CD&V, pas du MR, a-t-il souligné.

Après le 26 mai, « je ne dis pas, on repart avec la N-VA mais je dis qu’on ne pourra peut-être pas faire sans ». M. Deprez était interrogé sur l’éventualité d’une reconduction de la coalition suédoise dont il a vanté le bilan socio-économique, singulièrement la création d’emplois.

Sur Twitter, Theo Francken a regretté une attaque « sous la ceinture » de M. Deprez à son endroit. Mais « heureusement, le MR, c’est bien plus que cela, le 9 mai je présente mon livre (Continent sans frontière, Ndlr) dans le bastion hennuyer du MR, Jurbise, chez la bourgmestre Jacqueline Galant, mon ex-collègue », s’est-il réjoui.

Ancien président du PSC et député européen durant 30 ans, le réformateur Gérard Deprez met un terme à une longue carrière politique.

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