GAIA dénonce les « contre-vérités » de l’Association européenne des cirques

(Belga) Les représentants du monde du cirque ont bien été consultés avant que la mesure d’interdiction des animaux sauvages dans les cirques ne soit prise, et ces animaux ressentent frustration et ennui, affirme vendredi l’association de défense des animaux GAIA, au lendemain d’une lettre ouverte adressée par l’Association européenne du cirque (ECA) aux députés régionaux pour les appeler à revoir cette interdiction.

Contrairement à ce qu’affirme l’ECA, des représentants du monde du cirque ont bien été entendus avant que la décision d’interdire aux cirques de détenir des animaux sauvages soit prise. « Simplement, leurs arguments trop faibles n’ont pas convaincus nos décideurs », commente le président de GAIA, Michel Vandenbosch. L’ennui et la frustration ressentis dans des enclos exigus « poussent les lions, tigres, éléphants, singes,… à développer des comportements dérangés, signes de leur mal-être ». En raison du caractère itinérant des cirques, « il était en outre pratiquement impossible d’appliquer les mesures qui s’imposaient envers les cirques étrangers qui se mettaient en infraction et occupaient l’emplacement de cirques belges n’utilisant plus d’animaux sauvages ». GAIA dit avoir reçu l’assurance des quatre partis principaux que la régionalisation ne remettrait pas en question l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire