© EPA/Alessandro Di Meo

Faire payer tous les sacs de courses, « la proposition qui va dans le bon sens »

La volonté du gouvernement de rendre tous les sacs de caisse payants avant la fin de la législature « va dans le bon sens », estime lundi la fédération du commerce et des services Comeos.

La ministre fédérale de l’Environnement, Marie-Christine Marghem, veut « limiter l’impact négatif sur l’environnement en encourageant au maximum la réutilisation des tous les sacs mis sur le marché » et mise sur le côté dissuasif du prix pour inciter le client à changer ses habitudes.

« Imposer un prix minimum pour les sacs en plastique et en papier dans les magasins exercera un effet dissuasif », confirme Dominique Michel, CEO de Comeos, qui estime que « la proposition du ministre va dans le bon sens ».

Ce qui réjouit le secteur, c’est une homogénéisation des règles. « Actuellement, il existe différentes propositions de réglementation dans les régions, ce qui n’est pas tenable pour les commerçants dans la pratique », déplore Dominique Michel. « La proposition du ministre fédéral répond à cette demande et permet de faire preuve d’innovation. Nous espérons que les régions vont lui emboîter le pas et modifier leur législation et que les commerçants disposeront de suffisamment de temps pour s’y adapter. »

Seuls les sacs d’emballage primaire (sacs en plastiques de moins de 15 microns ou petits sacs en papier en contact direct avec les produits alimentaires non emballés), resteront gratuits pour autant qu’ils soient home compostables. Pour ces sacs, « il n’existe aucune alternative », selon Comeos. « Pour des raisons d’hygiène, les sacs en plastiques pour aliments frais s’avèrent indispensables (…) Les balances ne sont pas non plus conçues pour d’autres sacs », argumente Dominique Michel. Pour lui, le fait que ces sacs demeurent gratuits s’ils sont compostables à domicile « est une alternative acceptable ».

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