Le président du parlement flamand Jan Peumans (N-VA) a envoyé une lettre à l’ambassade d’Espagne en Belgique pour défendre son homologue catalane Carme Forcadell.
Carme Forcadell a dû comparaitre devant un tribunal espagnol pour avoir autorisé dans son parlement un débat et un vote relatif à un référendum sur l’indépendance de la Catalogne. La « judiciarisation » du conflit n’est pas la meilleure voie pour trouver une solution, estime M. Peumans dans sa lettre, avant d’appeler au « dialogue politique ».
Carme Forcadell – ex-figure de proue de manifestations géantes pour l’indépendance de sa région – est poursuivie pour « désobéissance grave » car elle a permis l’examen puis l’adoption par les députés régionaux d’une résolution fixant différentes étapes jusqu’à la proclamation d’une République catalane. Le Tribunal constitutionnel avait demandé l’interdiction de ce vote, en arguant qu’il s’agissait d’un pas de plus vers la sécession.
Jan Peumans estime que les poursuites à l’encontre de Mme Forcadell sont excessives. « Le parlement de Catalogne a été démocratiquement élu et peut compter sur la longue tradition de démocratie soutenue par les citoyens catalans », souligne M. Peumans, qui plaide pour une résolution politique de la question catalane.
« J’espère vraiment que tant Madrid que Barcelone ont la volonté de trouver une solution politique dans l’intérêt des citoyens espagnols et catalans », conclut-il.
