Glatigny

Réforme du calendrier académique: Glatigny n’avancera sur la réforme que si elle fait consensus

La réforme du calendrier académique soulève pas mal de questions organisationnelles et des divergences sont apparues entre établissements supérieurs.

La ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR) ne modifiera le calendrier académique qui si la réforme obtient un large consensus auprès des acteurs, a-t-elle indiqué mardi. « Je ne présenterai une réforme à mes collègues du gouvernement au cours de cette législature que si, et seulement si, elle repose sur un consensus large et clair », a dit la ministre en commission du Parlement de la FWB où elle était interrogée par le député Martin Casier (PS).

Depuis l’entrée en vigueur du nouveau calendrier scolaire dans l’enseignement obligatoire l’an dernier, les acteurs de l’enseignement supérieur en FWB réfléchissent aussi depuis des mois à réaménager les rythmes académiques dans le supérieur. L’objectif serait notamment d’anticiper la rentrée à la fin août, de réorganiser les périodes de cours et sessions d’examens pour offrir de vraies périodes de repos aux étudiants et personnels.

La réforme soulève toutefois pas mal de questions organisationnelles et des divergences sont apparues entre établissements supérieurs. 

Les étudiants sont eux opposés au projet, la Fédération des étudiants francophones (FEF) dénonçant un « calendrier du burn out » pour les étudiants.

Ce vaste travail de réflexion est mené au sein de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES), l’organe qui chapeaute l’ensemble de l’enseignement supérieur francophone. Ses membres avaient jusqu’à vendredi dernier pour faire parvenir leurs commentaires et avis sur le projet.  Le conseil d’administration de l’ARES doit se réunir le 30 mars prochain pour délivrer un avis final sur ce projet, lequel sera remis à la ministre Glatigny.

Celle-ci est favorable à une réforme des rythmes, à condition toutefois qu’elle soit largement soutenue par les acteurs et qu’elle améliore la qualité des apprentissages et le bien-être des étudiants et enseignants, sans réduire le volume des cours.

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