université
© Jean-Luc Flémal/BELGAIMAGE

OCDE: près de la moitié des 25-34 ans diplômés du supérieur

48% des 25-34 ans sont titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur dans les pays de l’OCDE. Un chiffre qui a bondi ces vingt dernières années.

Le pourcentage moyen des 25-34 ans titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur est passé de 27% en 2000 à 48% en 2021 dans les pays de l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique, 38 pays), ressort-il d’un rapport 2022 de l’institution qui met plus particulièrement en lumière l’enseignement supérieur.

L’étude « Education at a glance 2022 » souligne aussi que cette évolution a été particulièrement forte chez les femmes, qui représentent désormais 57% de tous les 25-34 ans diplômés de l’enseignement supérieur, contre 43% pour leurs homologues masculins.

Sur le marché du travail

L’avantage d’un haut degré d’instruction est sensible sur le marché du travail, note encore le rapport. Ainsi en 2021, le taux de chômage moyen des personnes ayant un diplôme de l’enseignement supérieur dans les pays de l’OCDE était de 4%. Il atteignait 6% pour ceux ayant un diplôme de l’enseignement secondaire complet et 11% possédant un niveau inférieur à ce dernier.

Par ailleurs, les travailleurs à temps plein ayant un diplôme de l’enseignement supérieur gagnent également en moyenne environ 50% de plus que les travailleurs ayant un diplôme du deuxième cycle du secondaire et près de deux fois plus que les travailleurs sans diplôme du deuxième cycle du secondaire.

Le rapport de l’OCDE affirme pourtant que 39% seulement des étudiants de bac obtiennent leur diplôme dans les délais prévus pour leurs études. Le taux d’achèvement est particulièrement faible chez les hommes dans tous les pays de l’OCDE puisqu’ils sont 11 points de pourcentage moins susceptibles que les femmes de terminer leur programme d’études supérieures dans sa durée théorique.

Outre l’enseignement supérieur, le rapport insiste aussi sur le fait que davantage d’efforts doivent être faits pour développer l’enseignement et la formation professionnels. De nouveaux liens doivent être créés dans ce secteur d’enseignement entre le secondaire et le supérieur, plaide l’OCDE, afin d’optimiser la possibilité d’obtenir des qualifications supplémentaires.

Subsides en hausse

Si le nombre d’étudiants est en hausse, les subsides alloués à l’enseignement supérieur ont eux aussi augmenté si on en observe l’évolution depuis 2012. Ainsi, le nombre d’étudiants du supérieur a augmenté de 0,4% par an dans les pays de l’OCDE et les dépenses consacrées aux établissements d’enseignement supérieur ont augmenté de 1,6% par an en termes réels sur la même période. Cela a entraîné une augmentation des dépenses réelles moyennes par étudiant de 1,2% par an.

Revenant sur la période Covid-19 et son impact sur l’enseignement, le rapport indique que cela a entraîné une accélération de l’adoption de l’apprentissage via le numérique. Plus de la moitié des 27 pays de l’OCDE disposant de données prévoient de poursuivre l’utilisation renforcée des outils numériques dans l’enseignement secondaire inférieur. Et environ la moitié des pays de l’OCDE ont réformé leurs cadres réglementaires ou institutionnels pendant la pandémie pour faciliter l’accès à l’apprentissage numérique.

Contenu partenaire