Enseignement supérieur: pas de réforme complète du calendrier académique avant deux ans au mieux

L’application d’un nouveau calendrier académique dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles se fera de manière progressive et certainement pas dès la prochaine rentrée, a indiqué lundi la ministre de l’Enseignement supérieur devant le Parlement.

« En tout état de cause, l’année 2023-2024 constituera au mieux une année de transition vers une réforme complète« , a indiqué Valérie Glatigny (MR), interrogée par plusieurs députés en commission du Parlement de la Fédération sur l’avancement de la réflexion. Cet été, un groupe de travail composé de représentants des différents acteurs de l’enseignement supérieur francophone était tombé d’accord sur plusieurs premiers axes de réforme du calendrier, avec notamment une anticipation de la rentrée académique dès la fin du mois d’août, contre la mi-septembre actuellement.

Un consensus s’y était aussi formé pour harmoniser les congés d’hiver avec ceux de l’enseignement obligatoire et offrir de réelles périodes de repos aux enseignants et étudiants, les vacances d’hiver et de printemps étant aujourd’hui bien souvent consacrées au blocus. Le groupe de travail s’était aussi mis d’accord sur l’instauration à l’avenir d’une réelle coupure entre deux années académiques. Mais ces premiers éléments de réforme du calendrier avaient ensuite provoqué ici et là des questions et réactions contrastées, poussant désormais la ministre Glatigny à plus de prudence sur la nature de la réforme ainsi que son calendrier. 

Le mois dernier, elle avait d’ailleurs annoncé qu’une « large consultation » sur les changements envisagés serait organisée dès que les contours de la réforme du calendrier auront été arrêtés par l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES).

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