Elections14 – Les psychologues demandent aux partis d’avancer dans le remboursement de leurs prestations

(Belga) La Fédération Belge des Psychologues (FPS) demande que des progrès rapides soient enregistrés dans le dossier du remboursement des interventions psychologiques, indique-t-elle mardi dans son mémorandum à l’attention des présidents des principaux partis à l’approche des élections régionales, fédérales et européennes. L’organisation souhaite également que l’on avance sur la reconnaissance légale des psychologues de la justice, sur l’accès de ces professionnels aux écoles et au monde du travail et enfin, sur l’octroi de moyens pour la recherche en psychologie.

« Nous voulons que toute personne puisse avoir accès à des prises en charge psychologiques de qualité. La reconnaissance légale est un premier pas (au cours de la législature précédente, le psychologue clinicien a été reconnu comme professionnel de la santé, ndlr) mais pour le client cela ne changera pas grand-chose si cette reconnaissance ne s’accompagne pas d’une aide financière », explique la FPS. En moyenne, en Belgique, une consultation coûte de 40 à 70 euros. Selon la Fédération, le prix ne peut baisser que si les autorités sont prêtes à rembourser les prestations des psychologues, ce qui « mènerait à une économie de coût dans les soins de santé ». Les psychologues s’appuient sur des recherches menées en France et au Canada qui démontrent que pour 1 euro investi en remboursement de prise en charge par un psychologue, on gagne 1 à 1,5 euro en assurance des soins de santé. La Fédération plaide également pour la reconnaissance des psychologues dans le secteur de la justice, qui ne disposent pas actuellement de cadre légal. Les psychologues souhaitent aussi que la prochaine législature se préoccupe davantage de la prévention plutôt que de la prise en charge. Dans le secteur scolaire et du travail, « la présence plus accrue et permanente de psychologues permettrait de prévenir l’apparition de difficultés telles que la phobie scolaire, l’absentéisme ou le burn-out ». Enfin, la FPS demande que davantage de moyens financiers et qu’une attention particulière soient donnés à la recherche en psychologie, qui, à ses yeux, fait souvent figure de parent pauvre face aux sciences dites dures. (Belga)

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