Dutroux – Des victimes ont demandé au TAP de poser une question à la Cour constitutionnelle

(Belga) Les avocats du père et du frère d’Eefje Lambrecks, l’une des victimes de Marc Dutroux, ont demandé lundi au tribunal de l’application des peines de Bruxelles de poser une question préjudicielle à la Cour constitutionnelle. Ils estiment que la procédure de demande de surveillance électronique émanant de Marc Dutroux viole le droit des victimes. Ils dénoncent un traitement inégalitaire, soulignant que leurs clients, contrairement à Marc Dutroux, n’ont pas accès au dossier.

« Nous avons d’abord demandé à la présidente d’avoir accès au dossier et un report de l’affaire », a déclaré Me George Vercraeye, l’avocat de Jean Lambrecks, le père d’Eefje Lambrecks. « En cas d’impossibilité, nous lui avons demandé de poser une question préjudicielle à la Cour constitutionnelle. » Les avocats font remarquer que cela n’a pas de sens d’inviter les victimes à commenter un plan de réhabilitation, si elles ne peuvent le consulter. « Nous avons proposé un certain nombre de conditions que l’on souhaite voir imposées », a ajouté Me Luc Delbrouck, avocat du frère d’Eefje Lambrecks, Leendert Lambrecks. « Nous avons demandé au TAP d’interdire tout contact avec nos clients. Nous avons également demandé un traitement psychiatrique pour M. Dutroux et d’avoir accès à ses rapports psychiatriques. » Me Vercraeye ne croit toutefois absolument pas à la libération de Marc Dutroux. « Si cela arrive, je fais cuire ma toge et je la mange. Cet homme n’est pas capable de vivre en société et ne le sera jamais. » (FCH)

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